Developpement Empirium

[Lightbringer]

Dans les soutes du Lightbringer des esclaves enchainés aux lourdes pièces d'artillerie les tiraient sur les rampes de tir.

Les fouet claquaient sur le dos des fremens fraichement capturés sur Dune. Il y a quelques cycles ils étaient les habitants d'un misérable planète couverte de Sable, aujourd'hui ils servaient la gloire du chaos dans les soute du commodore.

Enchainés les uns aux autres ils tiraient péniblement les plusieurs tonnes d'acier des canons. Les ordres des Maîtres chaotiques hurlés en permanence se répercutaient sur les paroi d'acier du ventre du Lightbringer, de temps en temps un esclave chutait... une brève détonation s'en suivait et on decrochais les chaines du cadavre encore chaud.

Amhad pesait péniblement de tout son poid sur la chaîne, quelques cycles auparavent il était membre de l'armée du Duc... il avait été fait prisonnier par le chaos et depuis il était coincé dans les entrailles de ce terrible monstre.

Il avait essayé plusieurs fois de se suicider... mais les chaotiques l'en avait empeché... enchainé jour et nuit, il ne pouvais pas beaucoup bouger en dehors des ordres qu'on ui donnais.
Des cycles a voir les horreurs engendrées par le chaos, a entendre les voix pendant son sommeil.. quand il y avait droit, avaient détruit sa raison, tout grand guerrier qu'il était, le chaos avait brisé sa volonté, avait fait de lui une coquille vide sans âme tout juste bonne a obéir au hurlements.

C'est pour cela qu'il ne bougea pas lorsque le canon, libéré de ses étraves, glissa sans prévenir, une des chaînes le retenant ayant cassé.. par manque d'entretien, ou négligence.

La pièce broya la colone d'esclaves, emportant les corps dans des explosions de sang, finalement la pièce folle s'arreta, le rail la portant encrassé par la chair des sous-êtres.

Laissant Amhad une jambe coincée sous la machine. on pouvais entendre les plaintes des bléssés... s'en suivirent quelqus détonations... Amhad vit un homme en armure arriver pres de lui, jeter un oeil a sa jambe, pointer son fusil vers son crâne.. et Amhad cessa d'exister. Son âme torturée rejoignant le warp pour y être tourmenté pour l'eternité.

Sur la passerelle, un officier vit bientôt une icone s'allumer, puis une autre.

" Les canons sont désormais alignés sur l'elieth " dit il d'un ton rigide a la succube non loin de lui.

"Ouvrez le feu " répondit elle.

"Notre maître Naur " commença t il avant d'être coupé par un " ouvrez le feu capitaine ".

" Bien madame ".

Dans le vide spatiale les fût vomirent des projectiles mortels en direction de la forme en orbite de Vescale.

"Une fois le vaisseaux endommagé, vous capturez Thylia, ne l'amenez pas sur le pont, prévenez moi et je viendrais dans la baie d'accostage... inutile de prevenir notre seigneur et maître Naur ".

L'officier acquieça et demanda la préparation d'une centaine d'equipé d'abordage.
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[Lightbringer]

Elle fut projetée sur un mur par la puissance de l'impact. Les lumières rouges clignotaient et le bruit des sirènes emplissait tout le commodore, des éclairs électriques parcouraient les consoles, les murs de la salle par endroits défoncés crépitaient d'arcs lumineux.

Elle se réceptionna sur sa secrétaire qui lui servis d'amortisseur contre le choc.

Remise du choc elle se leva rapidement.

« Fiona, relevez vous et faites moi un compte rendu de la situation ! »lança Thylia a l'adresse de son assistante.
« Fiona ! » insista elle en se retournant..

La secrétaire au physique étrangement semblable a celui de sa patronne était figée contre le mur, un faible filet de sang coulais de la commissure de ses lèvres, les yeux grand ouvert elle contemplais le vide.

Thylia s'approcha et vis qu'elle avait été empalé sur un morceau d'acier tordu ressortant de la paroi du poste de commandement.

« Hé bien, je suppose qu'on peux dire que vous m'avez été utile, pour une fois » dit elle cyniquement a l'adresse du cadavre.

Autour d'elle les hommes se relevaient péniblement, elle se dirigea vers un soldat inconscient et pris le pistolet qui traînait a coté de lui, puis armant la culasse elle pris la direction de la porte avec pour but d'aller trouver une capsule de survie. Ils pouvaient tous crever ici, mais pas elle...

Dans les corridor les soldats s'agitaient et passaient en courant. Un capitaine la remarqua et lui fit son rapport.

« Madame, les salves on touché les moteurs, les casernement ainsi que nos baies d'accostages, de nombreux hommes sont morts et nous sommes entrain d'organiser la défense contre l'abordage » lui dit l'officier d'une traite.

« Et alors ? Ils sont mort ? On les paye pour ça ! Rassemblez quelques soldats et faites votre travail. Escortez moi jusqu'au navette de survie » Répondit sèchement Thylia.

Le capitaine hêla 4 soldats qui passaient en courant et le petit groupe se mit en marche.
Dans les haut parleurs des couloirs l'ordinateur de bord faisait l'état des dégats avec une voix crépitante qui signalais qu'il avait lui aussi été touché.

« Moteur hors fonction, intégrité coque menacée, les compartiments 1A a 4A on été détruit, fuite dans les secteurs .... » le rapport était débité en temps réel d'une voix monocorde et repassé ne boucle.

Une première secousse fit perdre l'équilibre de Thylia qui s'appuya sur un mur, rapidement suivi d'une vingtaine d'autres. Un des soldats glissa au sol et se releva ensuite.

« Ca c'était quoi ? » demanda t elle.

L'officier n'eut pas le temps de répondre, l'ordinateur signalais déjà les brêches dans de nouveau endroits, et cette fois des formes de vie pénétraient dans le dédale de couloirs.

« Relevez vous bandes de loques ! Ils seront bientôt là ! » Hurla Thylia... si ils envoyaient des soldats sur son commodore...ce n'était pas pour lui rendre une visite de courtoisie.

Quelques minutes plus tard.

Une rafale s'écrasa sur le mur, déchirant le métal et creusant des sillon profonds dans l'acier.
Des soldats passés en avant s'écroulèrent, de gros morceaux de chair arrachés ils s'effondrèrent au sol, l'un d'eux continua de se vider de son sang pendant que le capitaine accroupis ripostait sur les assaillants.
Une grenade roula au sol.. le capitaine se jeta sur la présidente. Thylia fut coincée sous le corps de l'hommes pendant quelques secondes... le corps criblé d'éclat de métal, le bras gauche et la tête arrachée, quel ignoble spectacle. Elle pu voir un des soldat restant se faire couper en deux par un énorme projectile pendant que le torse de l'autre explosait.

Dans la panique elle rejeta le corps qui l'encombrais, saisit son pistolet et vidant plusieurs balles sur la poignée de la porte d'une salle elle parvins a l'ouvrir. Elle entra en trombe dans ce qui avait dû être une cantine, les tables étaient encore alignée, la plupart des couverts éparpillés sur le sol par les chocs successifs contre le blindage, renversant une table elle s'abrita derrière, elle s'aperçut a ce moment qu'elle était blessée, un éclat de grenade fiché dans l'épaule la faisait souffrir..

« Si tu veux survivre a cette journée, ne te soucie pas de ça » se dit Thylia.

Elle pu voir les ombres passer dans le couloir, discrètement elle regarda de quoi il retournais, dans tout le vaisseaux des hurlements se faisait entendre.... et elle ne voulais pas savoir d'où ils venaient.

Un soldat vêtu d'une armure légère noire et d'un treillis noir orné des runes du chaos fit son entrée dans la salle, il portait un lourd casque, manifestement non étanche, dans ses mains un fusil mitrailleur.

« De la piétaille... » se dit Thylia.

Le soldat balaya la salle du regard, et s'attarda sur sa position, il épaula son fusil..

« Le salaud il a un système thermique ! » Sortant de sa cachette Thylia pressa deux fois la détente et un des projectiles fit exploser le casque du chaotique qui s'affaissa comme une poupée désarticulée.

« Et merde le bruit ! » fut la seconde chose qui viens a son esprit après la satisfaction.

Déjà deux autres soldat similaires se pressaient dans la salle, elle les abattit aussi, tachant le mur d'un sang épais.

La porte défoncée vola a plusieurs mètres, la cloison a moitié défoncée par le géant qui venait de faire irruption dans la salle, il faisait au moins 2,30mètre l'imposante silhouette engoncée dans une épaisse armure couverte des symboles impies. D'un main il fit voler une table, poussant un hurlement horrible il entra en écrasant les corps. Son bolter encore chaud signalais que c'était qui avait anéantis son escorte.

Il se dirigea directement vers Thylia qui vida tout son chargeur sur lui, les balles ricochant sur l'épaisse couche d'adamantium. Le pistolet vide, Thylia le laissa chuter, et attendit stoïquement qu'on lui assène le coup de grâce.
Elle resterais debout jusqu'as la fin, elle ne plierais pas devant les monstres !

Il s'avança devant elle et leva son bolter..
Un coup de crosse sur dans la tête de Thylia lui arracha un filet de sang tout en l'assomant.
« Nous avons retrouvés l'hérétique »Lança le marine avec une voix rauque.

Les troupes avaient pris la passerelle et diffusait maintenant un message a l'adresse de l'équipage.

«Nous contrôlons le vaisseau, cessez toute résistance et rendez vous, ceux qui refusent d'obtempérer serons anéantis ».

Le marine pris la jeune femme inconsciente sur épaule sortit de la salle.
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[Lightbringer]

« Madame, le colis est empaqueté » dit un serviteur en s'inclinant.
« Il vous attends dans la baie d'appontage n°4 »

Hellayana souri a l'homme vêtu de blanc et le suivi jusqu'as la baie.

Les imposant transports de troupes regagnaient leur niche les uns après les autres, a coté de ces behemoths d'acier les hommes semblaient êtres d'insignifiant insectes.

« Ce qu'il sont.. » Se dit Hellayana avec le détachement qui sied à ceux de son engeance.

Devant un des monstres l'attendaient un marine en armure, les troupes d'élite du chaos, créée par le seigneur Nazdreg lui même.
Le bolter encore en main, il était assisté par les guerriers des clans vêtu de leurs armures noires, récents cadeau des Princes Chaotiques a leur frères.

« Je me rappel encore du temps où l'on se battait a la hache dans les plaines d'Euphannor... » Pensa la succube nostalgique. ( comme les gothiques se sont les seuls sentiments avec la haine que les démons sont au final capable d'avoir ).

Empaqueté, un sac sur la tête, ce qui était manifestement une jeune femme était étalé sur le sol.

« Madame, l'apostat Thylia a été capturée, l'Elieth aussi. Ses gens l'on immédiatement remplacée par une autre personne plus .. compétente. » fit savoir le marine a la voix déformée par le communicateur.

« Mettez la dans un trou et qu'elle n'en sorte jamais, ne la maltraitez pas trop » Lança la succube.

« Pourquoi Thylia ? Pourquoi ? Tu était pourtant mon amie ! »Se rappela Hellayana le coeur lourd en se dirigeant vers la passerelle.

Le bruit de quelque chose frappant le métal la réveilla en sursaut.
Elle avait mal aux tempes... elle se passa la main, elle ne saignais plus, elle se rappela les explosions, les morts, le marine..
« Bouge ton cul sac a foutre « lança un colosse dont un des bras était une tentacule en tapant sur les barreau de la cellule, avant de lui jeter son assiette de .... truc marron ? A la figure.

« Je vais te faire jeter en taule moi ! Je suis Thylia sombre connard ! »répondit l'ancienne dirigeante.

« Plus maintenant, profite bien de ce repas, tu viens de perdre les 10 prochains »Dit le gardien en s'éloignant, laissant Thylia seul dans la pièce grise.


Sur la passerelle, une Hellayana a l'air morose notait les ordres de Naur pour les cérémonies de bénédiction des canons avant la future bataille contre les hérétiques.
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[Lightbringer]

La flamme remonta le long de la paroi d'acier noircie a une vitesse effrénée avant de finir par se recroqueviller a la sortie de la cheminée comme si elle avait essayée d'attraper quelques chose pour finalement s'avouer vaincue.


Depuis le temps elle devenue habituée aux flammes hurlantes et a leur remontée subites, cela ne l'impressionnais plus.D'un geste rapide de la main elle essuya la sueur coulant sur son front et rejeta sa chevelure brune derrière sa nuque, Thylia rajouta une nouvelle pelletée de déchets dans la fournaise et s'arrêta pour souffler.

Son travail, bien que forcé avait un avantage : on pouvais trouver a manger dans les déchets, les restes et autres cadavres constituaient un bon apport energétique... ça et le petit commerce qu'elle effectuais lui permettait de survivre.

Passé de dirigeante planètaire a éboueuse... sacrée changement...quoi qu'en y refléchissant bien, survivre dans les cales du Ligthbringer n'était pas plus difficile que tenter de sauver son royaume face a vos voisins avides de pouvoirsdans cette galaxie... elle avait échoué dans sa tentative de preservation de Vescale et elle ne comptait pas rater ce test ci.
Chose apréciable tout ce «négociais » parmis les prisonnier, et Thylia avait reussit à s'imposer parmis les sous êtres servant dans les cales. Le fait d'être une femme pouvais être un avantage.. ou une malédiction, suivant que l'on s'imposais aux autres prisonniers ou pas.

« Tout ceux survivants plus de 6 mois sont des escrots car ils vivent aux dépends des autres esclaves » leur avait annoncé un officier vêtu d'un uniforme noir orné de la rune du chaos, avant de leur attribuer leur tâches.

Elle se rappelais son premier jour, sa première sortie des cages pour aller effectuer la tâche qu'on lui avait attribuée. Le regard des autres prisonnières et celui des hommes...elle n'était pas encore devenu le squelette desséché qu'était la plupart d'entre eux, ses formes attiraient le regard des mâles et attisaient leur convoitise.


Acculé contre le mur, entouré par 4 gros bras, elle sait ce qui l'attends, les autres femmes l'ont prevenus... c'est le « baptême » des nouvelles.. même entre prisonniers on ne se fait pas de cadeaux.
Les quatres ne partirons pas, ce sont des anciens, ils survivent par leur petits commerces, leur trafiques, leur intimidations et le meurtre... ils prennent ce qu'ils veulent aux autres esclaves.
« Vous connaissez le tarif... je veux la moitié de votre repas les mecs... » lance Thylia en ironisant.

« Apres tout, ils paierons peut être.. »pense t elle.

Un sourire mauvais, un crachat sur le sol et une droite en plein visage lui signalent que non, allongé sur le sol elle rampe dans une pitoyable tentavie d'échapper a ses agresseurs. Un coup de pied dans les côtes histoire de s'assurer de son pouvoir sur la jeune femme... l'un d'eux a déjà baissé son pantalon.

« On va te faire la fête ma jolie » dit l'un d'eux d'une voix grasse.
« C'est vraiment pas la peine.. j'en demande pas autant » réponds t elle immédiatement.

Les quatres se rapprochaient, on l'attrapa par un bras, affolé elle chercha a se raccrocher a quelque chose... il était contre elle.. d'un coup l'objet penetra dans la chair arrachant un gémissement de douleur et une gerbe de sang. Les mains sur la plaie, celui avec le pantalon baissé jeta un regard incrédule a Thylia... Un gros clou metallique planté dans la chair il s'effondra au sol.

Les 3 autres s'écartèrent par reflexe, mauvais reflexe.. la clouteuse crachat un autre projectile perforant la cuisse et la fichant dans le mur, arrachant un morceau de chair au passage et un hurlement en prime. Les 2 restant partirent en courant sans demander leur reste....

Thylia empoigna plus fermement l'outil, elle avait cru qu'elle n'arriverais a l'attraper... si elle avait pensé que ce truc qui faisait souffrir ses muscles 18 heures par jour lui sauverais la vie...

Le sang giclait a gros bouillons depuis la cuisse de l'homme qui se penchait dessus pour essayer d'enrayer l'épanchement. Il regarda Thylia avec un regard implorant... la pitié ?...sentiment superflu ici.
Une autre écharde de métal mordis la chair, plaquant une main le mur, puis une autre et enfin la deuxième jambe.

Il hurlais et plaquant son visage contre le sien elle hurla avec lui.. le regardant dans les yeux a chacune des pression sur le bouton, essayant de crier plus fort que sa victime.
Thylia ne s'était jamais aussi bien, aussi forte et aussi puissante, l'homme ne gémissait plus que faiblement. Fixé sur le mur, se vidant de son essence vitale...

Elle exultait devant le spectacle.. jamais elle n'avais tiré autant de satisfaction de ses actes.
Sa tête penchait lamentable sur le coté, il n'avais même plus la force de la tenir droite.
Autant en finir maintenant... elle saisit son visage d'une main au niveau du menton et orienta la tête comme pour l'admirer. La vie brillait encore dans ses yeux ternes mais ne demandait qu'as s'échapper.

Il eut a peine d'esquisser un « Non ! » que le pieu éclatait son oeil traversais l'os et la cervelle puis se plantait dans le métal.
La bouche ouverte, le visage tourné vers le plafond et un oeil mort contemplant le vide glacé de la mort.

Thylia resta planté devant son oeuvre, observant le corps se vider de son sang, les derniers spasmes ... puis elle avait quitté les lieux, jettant l'objet qu'elle tenait solidement jusqu'as présent d'un geste dédaigneux.


Cette journée elle avait sut qu'elle vivrais et qu'elle avait gagné sa « liberté »...
Le droit de vivre, de pouvoir manger et celui de se livrer librement a son « commerce ». Fait rare pour une femme parmis les esclaves, elle mangeais a sa faim et était donc encore très belle.. son commerce n'en marchais que mieux.
Une chose la préoccupais cependant... pas la réputation qu'elle s'était taillé grâce a cet acte... mais la voix... la voix qui lui avait sussuré a l'oreille tout le long et même après, cette voix obsédante qui l'avait poussé a combattre et qui répétait sans cesse :

« Du sang pour le dieu du sang ! »

Rajoutant une pelleté dans la fournaise, elle esquissa un sourire a ces souvenirs.
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