Developpement Empirium

[Pavlov]

La planéte luxuriante rétrécissait au fur et à mesure que le vaisseau cahotant s'éloignait.
A cette allure traînante, l'affaire du Passeur, aussi urgent qu'elle soit, devrait sûrement patienter un peu.
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Pavlov Sadovaïa, Seigneur des loups et Prophète Bolchevique.

[Heör Riga Vect]

La Luciole filait. Heor voulait à tout prix retrouver son ami pour savir de quoi il retournait.
La voix claire et fraîche d'Ambre le tira de sa rêverie.

- Et vous savez où l'on va, sûrement ?

Par El ! L'elfe trop pressé par le temps, n'avait pas demandé où se trouvait le QG du barbu. Errant à l'aveuglette, ils n'avaient aucune chance de retrouver Pavlov...
Il prit donc le cap de leurs commodores -qui étaient côte à côte- et enleva son holoRouge de sa ceinture. Il mit la connexion sur l'holoRouge du commodore de Pavlov, espérant obtenir une réponse de son ami.

- Grichkin.
- Par Sama et El ! Grichkin, Pavlov n'est pas avec vous? Il vit la silhouette de l'officier hausser les épaules.
- Pardi non ! Il est partit pour le Nonedi saint, il était très pressé. Mais je vais le contacter sur son Morpion -vous savez son holoRouge attaché à ses poils quoi- alors si vous avez un message à lui faire passer...
- N'essayez pas, il ne répond jamais.
- Je me dois de tenter tout de même, Handkerchief. Alors ?
- Eh bien... Avant de dire mon nom, dites que je m'excuse.
- Cela va être dur, mais je vais essayer de lee dire avant qu'il raccroche en entendant votre nom.
- Cessez vos railleries ! Ensuite dites lui que je dois lui parler de toute urgence, que je le cherche. Et contactez moi aussi s'il rejoint votre commodore.
- Très bien. J'en prends bonne note.

La silhouette s'inclina. L'holoRouge s'éteignit.
Se concentrant de nouveau sur le trajet, Heor remarqua qu'Ambre était silencieuse. Il laissa le calme s'installer.
Mais Ambre le brisa.

- J'ai trouvé admirable votre comportement tout à l'heure. Cette remise en cause... Je ne vous croyez pas capble de cela.


Heor ne savait pas cmment répondre. Devait-il prendre ca pour un compliment ou pour une pique voilée ?
Il décida de ne rien répondre. Il la regarda juste et lui sourit...
Du moins il avait tenté de hisser les bords de sa bouche jusqu'à ses oreilles.
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Handkerchief Heör Riga Vect, Elfe sombre.
Pour la lutte anti-bavardage-Xel'Toss.

[Pavlov]

-Alors? Vous aviez des choses à me dire? s'impatienta Pavlov.
-Oui, effectivement. Je me dois de vous faire comprendre une chose : Balinco est peut-être le Passeur que vous cherchez, mais il est surtout très dangereux et à manier avec des pincettes. Il faudra donc agir délicatement. Pas précipitemment.
-Cela va de soi, je ne compte pas tout faire rater. Vous vous doutez bien que c'est pour moi une chance unique et je vous remercie d'avance d'avoir fair appel à moi.
-C'est nous qui vous remercions seigneur Sadovaïa, c'est nous.
-Mais d'abord, avant d'aborder plus en détail nos diverses plans, j'aimerai savoir qui vous êtes exactement.
-Vous n'avez absolument rien à craindre de moi. Je travaille pour une police humaine sur la planète Terre.
-La police? Mais que comptez-vous faire de Balinco?
-Bien... en fait, nous comptons vous aider à le trouver et être sûr, une bonne fois pour toutes que vous le contrôlerez. Nous avons confiance en vous Seigneur Sadovaïa, vous devez nous faire confiance. Nous savons qu'en votre en compagnie, il ne sera plus dangereux, nous vous croyons capables de contrôler sa violence en l'occupant à votre prophétie.
-Mmph. Si vous le dites, je n'ai guère le choix. Mais en quoi puis-je vous aider et en quoi consiste votre plan pour retrouver le Passeur? Vous m'avez dit savoir où il se trouve, non?
-O... Moui. Enfin nous pensons avoir une idée sur le système mais ne pouvons rien affirmer avec assurance. L'homme parraissait peu à l'aise. Quant à votre aide, nous les humains n'avons pas autant de budget que tous les grands seigneurs de cette galaxie. Je pense que bon nombre de vos machines comme les radars en tout genre peuvent nous aider à le localiser.
-Il faudrait donc que je rejoigne mon commodore pour cela. D'ailleurs vous ne m'avez pas dit où est-ce que vous m'emmeniez?
-Avant toute chose, je voulais vous dire une chose très importante : méfiez-vous de l'entourage de Balinco qui profitent de lui. Certains ne me plaisent pas du tout. Ils veulent le mal de votre Passeuret sont prêts à tout pour continuer à profiter de lui. Car si nous le recherchons, c'est pas seulement parce qu'il est violent. Il profite de sa force surhumaine pour voler et piller etc. Mais je sais qu'il est manipulé et qu'il est bien trop stupide pour gérer tout les pulsars qu'il vole.
-Je connaissais sa violence, même son peu d'intelligence. Mais jamais on ne m'avait dit qu'il était manipulé.
-Haïle Gensha. C'est de lui que vous devez vous méfier le plus. Et je suis persuadé qu'il cherchera à vous contacter pour prendre la défense de Balinco. Mais il ne cherche pas à le protéger, il ne veut que continuer ses petites affaires.
-Oui, j'essaierai de tenir compte de vos mises en garde. Mais vous ne m'avez pas dit où est-ce qu'on allait? Pas trop loin j'espère, vu l'allure...
-Je vous emmène à notre QG, nous nous sommes installés sur Submarine, une planète appartenant au seigneur Alpha le Bourrin en B2.
-Alpha le Bourrin??!! Mais savez-vous que j'appartiens aux Templiers et que je ne pense pas être très bien accueilli sur une planète Voodoo?!
-Ne vous inquiétez pas, ils ne vous verront pas et vous ne les verrez pas. Nos bâtiments sont un peu à l'écart et ils nous font confiance. Ils ne nous surveillent pas.
-Je prendrai tout de même quelques précautions. Son morpion s'agita. Vous m'excusez?
Il s'éloigna vers l'arrière du vaisseau.

-Oui?
-C'est Grichkin. Désolé de vous déranger mais c'est réellement très important : un dénommé Haïle Gensha vous demande, il a des informations extrêmements importantes à vous dévoiler au sujet du Passeur.
-Gensha vous avez dit?
-Oui. Mais... le Passeur, ça n'a pas l'air de vous surprendre?
-Non, pas vraiment.
-M'enfin bon, vous m'expliquerez j'espère. Et une autre personne aussi vous cherche. Une personne qui s'excuse sincèrement. Il veut vous parler au plus vite et m'a prié pour que vous le rappeliez.
-Mais dites-moi qui c'est, sinon je ne le pourrai.
-Seigneur Vect.
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Pavlov Sadovaïa, Seigneur des loups et Prophète Bolchevique.

[Heör Riga Vect]

Heor tentait de ne pas la regardait. Il feignait d'être extrêment concentré sur ses commandes pour ne pas avoir à dialoguer.

- Dites moi, vous semblez préoccupé. Il n'y a rien dont vous vouliez me parler ?
- Effectivement. Pour commencer, pourquoi étiez vous seule sur mon commodore ? Ne tentez paas de mentire, je sais déjà tout, asséna Riga, offensif.
- Je vous l'ai déjà dit ! Je n'aime pas les grand rassemblements, je suis agoraphobe. Et surtout, je hais les couples qui me rappellent que je suis seule, ajouta t'elle amusée.

L'elfe se dandinait sur son siége. Pour un elfe sombre, il n'avait ni répondant, ni méchanceté pure. Et surtout, il était comme sa voisine.

- Bon, eh bien ? Qu'est ce qui vous tracasse ?
- Un complot capitaliste sur le Dien Bien Phu. Ils ne comprennent rien... L'économie n'est pas un jeu pour l'instant. Ce qu'il ne comprenne pas, c'est ce que le Ranger Esanel nous a expliqué, à nous, Templiers. Nos ressources doivent être prêtée à un tout, pour ainsi créer une économie efficace et un groupe homogéne et solidaire, dit-il, exalté. Enfin, le Ranger expliquerait cela bien mieux que moi... ajouta-t'il gêné parce qu'il s'était laisser aller.
- Vous le faites très bien, je vous l'assure. Je m'occuperais de cette affaire dès que nous serons rentrés. Car vous me déposez sur votre commodore n'est ce pas ?
- Eh bien... non en fait... parce que...
- Ne vous fatiguez pas, vous ne me faites pas encore confiance, termina-t'elle.

Qu'elle croit ce qu'elle voulait.

- Qu'allez vous donc faire ? Pourquoi vous suivez votre ami ?
- Il semble qu'il cherche la Passeur, puisqu'il est le Prophéte, il ne pouvait pas rater l'occasion de le trouver...
- Qu'est ce donc que cette légende idiote ? demanda Ambre.
- « Sur les Monts Verkhaïansk, le Passeur passera un pacte entre Loups et bolcheviques, qui s’uniront pour rendre à la galaxie, la Paix d’antan. Ainsi, quand le Passeur passera, Loups et Bolcheviques vivront en osmose parfaite. ». Cela ne vous dit rien ? Voila ce qu'il tente de faire. D'accomplir la Prophétie en réunissant Prophéte et Passeur.
- Oh ! Tout cela m'a l'air bien palpitant ! dit-elle d'un ton ironique.
- Mmmph.

Le Dien Bien Phu était en vue désormais. Heor douta que Pavlov lui reparlerait jamais. Une désunion dans le groupe bien scindé et donc efficace des Templiers serait un désastre...
Soudain son holoRouge portatif vibra à sa ceinture.
Plein d'espoir, l'elfe le porta davant lui. La silhouette allongée et velue du demi-loup.

- Pavlov ! Enifn ! Vraiment je ne m'y attendais plus !
- Moui. Droit au but Heor.
- Eh bien je voulais m'excuser de mon comportement plus que limite tout à l'heure. Je bénis votre union... Et tout ce qui s'ensuit.
- Super ! cria Pavlov en riant et en esquissant un pas de danse. Bon, puisque tout est réglé alors je peux te le dire... Je vais enfin trouver le Passeur !

Heor sourit. Toujours le même légérement niais, léger, mais toujours enjoué.

- Pas possible ? Qui s'en serait douté ?

Pavlov lui conta tout ce qu'il savait déjà. Vect patienta.

- Ecoute, je vais te suivre. Je vais t'aider. Après tout j'ai une âme Rouge, et je suis un guerier hors-pair. Alors ou vas tu ?
- Sur Submarine, une planète appartenant au seigneur Alpha le Bourrin en B2 ! Enfin de l'adrénaline.
- Vous êtes dingues... dit Heor, gardant la tête froide. Ils vont te descendre dès que tu auras posé une patte sur la planéte.
- Non, non ! Tout est arrangé ! Ah, c'est les plus beaux jours de ma vie ! Adieu Heor !

La silhouette disparut. Vect souffla. Incorrigible.

- Et je dois vous accompagner ? dit la Narcheska avec une jolie moue. Habituellement, un seigneur bien comme il faut ne m'aurait pas emmené avec lui s'il connaissait le danger encourut.
- Roooooh n'en faites pas trop ! Je sais très bien qu'une femme de votre trempe n'a pas peur...
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Handkerchief Heör Riga Vect, Elfe sombre.
Pour la lutte anti-bavardage-Xel'Toss.

[Heör Riga Vect]

Malgrés ce qu'il avait dit, qu'elle était solide, il en doutait.
Elle avait des yeux d'un bleu céruléen et dégagaient une malice naturelle, et ses lévres étaient peintes en rouge discret et dessinaient un sourire assorti. Mais surtout elle était toujours bien habillée, pas comme le commun des mortels, mais comme si elle s'habillait chaque matin sans regarder les vêtement qu'elle prenait, et que la providence rendait tou cela délicieux.
Que pouvait bien signifier cette analyse ? Etait elle assez forte pour affronter des scénes de batailles ? Saurait elle garder son sang-froid si on lui demandait. Peu importait désormais.
Ils se dirigeaient vers la postion de la planéte dont lui avait parlé Pavlov à une allure démentielle. La Luciole trafiquée n'était repérable par personnes, bien qu'elle passât auprés de plusieurs commodore ennemis.

Tous ces problémes lui étaient sortis de la tête dpuis son appel à Tylypakaa. Il s'était déchargé de ses responsabilités, ce qui en soit, n'était pas très prudent. mais les capitalistes ne hantaient plus son esprit, il n'avait plus de probléme avec le couple nouvellement formé, sa soeur s'occupait de la religion et était en sécurité, le Nexus serait bientôt détruit...

Il discutait sur un ton léger avec sa passagére, la découvrant petit à petit. Il se prit même à plaisanter, ce qui ne lui arrivait guère en dehors de la Taverne de la galaxie.

Soudain son radar indiqua la présence d'une flotte connue de la base de donnée. C'était la flotte du barbu, dont Pavlov lui avait envoyé l'immatriculation. Elle était distante de 20 DU. Ce qui était énorme en soit. Ils arrivaient dans le secteur B2, et Heor en déduisit que Pavlov et son ami devait déjà préparer l'atterissage sur Submarine.

Si le petit vaisseau n'était pas déjà réduit en poussiére par les défenses sol-air...
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Handkerchief Heör Riga Vect, Elfe sombre.
Pour la lutte anti-bavardage-Xel'Toss.

[Heör Riga Vect]

Le Narcheska avait sursautée quand Heor avait crié. Lorsque la communication se termina, elle lui en demanda la raison. Heor se renfrogna et lui résuma la situation.

- Le probléme n'est pas tant la prise de Saratov. Le probléme c'est que ce satané Nexus n'est plus à portée, et qu'ils peut encore envahir des planétes surement.
- Ne vous fustigez pas comme ca... Vous ne pouvez pas tout prévoir. Vous avez forcément des failles.
- Et elles ne devraient pas exister. Ne parlons plus de cela. J'aurais effectivement du vous déposer sur le Dien Bien Phu. Vous au moins, vous auriez vu cette bêtise de ma part.
- Surement pas. Et je ne discute jamais les ordres venant de vous, dit-elle dans un sourire.
- Pour tout vous dire...hésita Heor. Pour tout vous dire je suis content que vous soyez avec moi.
- Ah ? Et pourquoi donc ? demanda t'elle dans un souffle.
- Eh bien... l'air solennel d'Ambre lui fit peur. Eh bien parce que le voyage est long et que je me serais surement ennuyé sans compagnie.

Ambre fit la moue.
Ils n'avaient pas de nouvelles informations de la part de Pavlov. Que se passait-il sur le petit vaisseau ?
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Handkerchief Heör Riga Vect, Elfe sombre.
Pour la lutte anti-bavardage-Xel'Toss.

[Pavlov]

-Sol-air vous dites? s'inquiéta Pavlov.
-Oui, mais je vous répète que nous ne craignons rien, ils ont entièrement confiance en nous.
-Ce n'est pas très rassurant non plus...
-I 547 demande à pénétrer les défenses de Submarine, prononça soigneusement Jeff Murgley.
-Vérification des coordonnées, prière de patienter, dit une voix d'ordinateur.
-Qu'est-ce vous dites? s'étonna Pavlov.
-Mais taisez-vous bon sang! murmura l'humain. Je suis en ligne avec les hommes de Submarine. Alors tâchez d'être discret.
Pavlov rougit et, inconsciemment, s'assit en boule par terre.

-Vous disiez? demanda l'homme de Submarine.
-Je... rien. Je n'ai rien dit.
-J'ai pourtant entendu une voix. Vous êtes seul?
-O... oui. Enfin, ma femme est avec moi. Veuillez l'excuser elle ne me laisse jamais tranquille quand je travaille.
-Puis-je entendre sa voix? Il ne me semble avoir entendu une voix de femme...

Murgley regarda Pavlov un peu paniquée. Il lui fit signe de parler dans le micro. Le Loup lui fit comprendre par des gestes nerveux et imprécis qu'il n'était pas une femme.

-Mais on s'en fout! s'énerva l'humain.
-Pardon?
-Rien! Ce n'est rien! C'est... ma femme, elle est en train de se couper les ongles. Allez chéri, tu as juste à dire trois mots dans le petit micro pour que le monsieur ne me prenne pas pour un menteur et ne nous explose pas notre modeste vaisseau avec ses missiles sol-air qui pourraient détruire un commodore à 20 DU. Ce serai fâcheux... Il regarda Pavlov avec des yeux le suppliant de parler.

Pavlov se leva en soupirant, s'approcha délicatement du micro, regarda ses ongles et, en essayant d'imiter la voix de sa dulcinée prononça :
-Ne vous inquiétez pas, tout va bien à bord du vaisseau de mon mari. Nous ne transportons pas de passagers clandestins qui pourraient être dangereux pour vous. Nos voulons simplement rentrer dans notre campement pour manger un petit peu et chercher de meilleurs ciseaux à ongles. Sa voix n'était curieusement pas si grossière que ça. Elle ne ressemblait néanmoins pas du tout à celle de Tylypakaa.

-Autorisation accordée. Mais la prochaine fois, Madame, ne nous faites pas perdre notre temps à ces bêtises.

Murgley coupa la communication et l'instant d'après, explosa de rire. Un rire autant nerveux qu'à cause de la ridiculité de Pavlov.
-N'empêche que sans moi on était cuit, riposta Pavlov vexé.
-Hihihi... pardon. Hihihi, c'est nerveux. Hahahahahaha! "Je suis Madame Murgley, veuillez nous laisser passer ou je vous donne un coup de parapluie!" Il était maintenant par terre à se tordre de rire. Il avait lâché les manettes et le vaisseau perdit d'un coup de l'altitude.

-Hey! s'exclama le Loup en sautant sur la manette. Il donna un violent coup et l'engin remonta d'un coup. Z'êtes malade ou quoi?! Non seulement je suis obligé de me ridiculiser pour nous sauver la vie mais en plus il faut que je pilote!
-Désolé, dit-il en essayant de se calmer. Passez-moi les commandes, tout va bien.
Pavlov céda la place à l'humain.

-Allô I 457? I 457 répondez, ici les défenses de Submarine.
-Oui! Je suis là, je vous écoute, prononça Murgley paniqué.
-Que se passe-t-il dans votre vaisseau? Est-ce que tout va bien? Nous avons vu votre appareil tenir d'étranges trajectoires.
-C'est... c'est rien. C'est ma femme. Elle... Il hésita longtemps. On fait l'amour!

Suivit un grand silence. Lourd, pesant, gênant, embarrassant, honteux, etc. Murgley ne bougeait pas. Pavlov non plus, il n'en croyait pas ses oreilles.

-Je... C'était au tour de l'homme de Submarine d'être gêné. D'accord. Pas de problème. Continuez! Enfin je veux dire euh... autant pour moi, bienvenue à Submarine! La communication se coupa aussitôt.

-Non mais ça va pas la tête, qu'est-ce qu'il vous a pris???!!! Et s'ils viennent vérifier, je fais quoi? Je trouve des habits d'humains et je me déguise? Et surtout je fais en sorte que je sois en train de vous chevaucher quand ils arrivent?!
-Oooh... ça va hein? Je nous ai quand-même sauvé la vie une fois de plus. Reconnaissez au moins que c'est efficace.
-Comment ça une fois de plus?! Et manquerait plus que ça que ce ne soit pas efficace!!!
-Bon... coupa Murgley. Oublions cette affaire je vous prie, nous ne sommes pas là pour ça. Et bien sûr, pas un mot une fois au campement.
-Je n'y manquerai pas! s'exclama Pavlov furieux.. Et puis au fait, vous ne vous foutrez pas un peu de moi par hasard?! Ils semblent bien méfiants pour des types qui vous font entièrement confiance!
-Tout va bien, nous sommes vivants. Posons-nous, calmons-nous et commençons réellement à discuter du Passeur.
-Mmmph... grogna le Loup.

Le vieil engin se posa enfin sur Submarine à côté de grandes tantes kakis.
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Pavlov Sadovaïa, Seigneur des loups et Prophète Bolchevique.

[Heör Riga Vect]

Ca y est, Heor en était sûr, ils étaient arrivés. Le point qui était tou prés du leur indiqué que la flotte de Pavlov était à l'arrêt depuis déjà un moment. Ambre était toute excitée à côté de lui, elle trépignait comme une enfant, et cela combiné à l'adrénaline fit que l'elfe se sentait très bien prés d'elle. Ils arrivérent enfi aux coordonnées données par Pavlov.
Mais Vect fut étonné par la taille gigantesque de la planéte. Il ne distinguait d'un désert, et bizarrement, des grandes étendues d'eau au nord, jouxtées à l'est de forêts denses.
Où donc pouvait bien être le vaisseau de Pavlov ? Pas dans le désert, sinn ils l'auraient vu. Pas dans la forêt, il n'y avait pas la place pour se poser. Alors où?
A tout hasard, et parce que leur avantage d'avoir un vaisseau furtif ne durerait pas longtemps, il se posa.Prés du désert, pas loin de la forêt. Si la planéte était peuplée, les habitants ne manqueraient pas de le voir, ils seraient alors abattues sans pouvoir se défendre.
Lorsque le vaisseau fut arrêté, la nuit tombée. Cela était un phénoméne assez rare dans la galaxie, dont peu de planétes étaient éclairées pas un astre de maniére interrompue.

Heor avala sa salive. Il trouvait la scéne "romantique". Alors si lui le trouvait, Ambre aussi. Il déglutit et re retourna vers l'arriére du vaisseau pour masquer son rougissement.
Il prit son baudrier de cuir noir, l'enfila, y plaça ses trois coûteaux de lancé, attacha les fourreaux de ses avants-braset plça toutes ses dagues à leur place. Il rangea et le carquois et la double-lame dans son dos. Il attacha finalement son arbaléte d'ébéne et son carquois à son baudrier, et se retourna vers sa subordonnée.

- Eh bien, on ne rigole pas chez les elfes sombres, souffla t'elle en souriant.
Son ton était... intime, pensa Heor. Il toussota.
- Pavlov a dit qu'il ne risquait rien, mais d'une nous ne sommes pas en sa compagnie, de deux je ne fais pas confiance à ces... "gens".
- Je remarque que vous n'avez aucune arme technologique... Vous prenez des risques.
- Je vous remercie de me le faire remarquer. Ma vie n'est que risques accumulés. Et c'est bien ce qui me donne envie de la continuer. De plus je comptais sur vous pour vous armer de blasters ou de fusils à déflagration neutronique...
- Vous avez inventé tous ces noms compliqués pour m'impressionner, n'est ce pas ? dit elle en riant. Eh bien je vais prendre ce que vous me dites. Mais vous me faites peur... Je n'ai jamais tué personne.
- Je vous fait peur, et vous me faites rire. Vous étes l'officier le plus haut gradé du poste de tirs, et vous prétendez n'avoir jamais tué personne ? Vous en avez ué autant que moi ce cycle. pas le temps de trembler. Allons-y.
- Mais où? cria Ambre alors qu'Heor descendait.
- Là où la fortune nous dira d'aller.

Il se rapprocha d'elle, et la regarda bien en face. Il fit taire le sentiment qui le submergeait, et lui adressa la parole doucement.

- Narcheska Ambre, j'espére que vous me pardonnerez de vous avoir emmené dans cette galére. Et puis... Je voulais te dire que j'avais été content de faire ce voyage avec toi, bafouilla t'il en s'empourprant.
- On se tutoie maintenant ? rit-elle. Eh bien Handkerchief, ce fut réciproque. Mais rien n'est terminé. Ne parlons pas de maniér si solennelle. En avant ! finit-elle, en l'embrassant sur la joue.

Il fit volte face pour masquer son expression, et parti d'un pas vif en direction de l'immensité désertique qui était devant lui. Galvanisé par ce baiser inattendu, il avançait avec de longues enjambées, le coeur léger, et les narines respirant la joie de vivre. Pour longtemps espérait-il.

* *
* *

Ils étaient exténués. La marche était une chose fatiguante bien sur, mais la marche sous la chaleur nocturne insensée du désert de Submarine en portant de nombreuses armes en était une autre bien plus exténuante encore. Ils marchaient depuis 2 cloches au moins, et leurs membres étaient en feu. Le pire était le fait de ne voir devant soi que l'immensité de sable.
L'elfe avait surtout mal aux bras et aux jambes. Ambre elle allait de mieux en mieux. Portée par son chef, elle ne souffrait pas trop.

- Quelle force Heor ! Combien de temps tiendras tu encore comme ceci ? Je parie un baiser que tu ne tiendras pas une cloche de plus, dit elle d'un air de conspiratrice.

Elle était rudemment maligne, la bougresse. Cela faisait maintenant 2 cloches au moins qu'elle lui promettait ce genre de choses pour lui éviter de s'arrêter. Autrement dit, elle menait Heor par le bout du nez depuis le début. Elle n'avait pas fait plus de 3m avant de simuler une crampe.
Bien sûr Vect était conscient de son stratagéme... Mais que voulez vous.

Soudain les rires de la jeune femme furent interrompues par un bruit de chevauchée. Sursautant, Heor reconnut un martélement caractéristique des équidés. Après réflexion, seuls les équidés pouvaient être montés par l'homme et pouver courir à quattres pattes. Vect déposa Ambre.

- Allonge toi ! lui cria t'il.
- Heor, pas maitenant enfin ! dit-elle d'un ton guindé.
- MAINTENANT ! Et arme ton fusil.

Ses yeux était fixés sur l'horizon, il se mordait la lévre à en saigner. Elle obéit, s'éloignant légérement de lui.
Riga s'en voulait. Il avait été bête de marcher dans le désert. S'il avait été plus attentif, il aurait remarqué un petit plateau en face d'eux, qui les surplombait. Et ils étaient totalement isolés et à découvert.
Riga était un idiot. Distrait par la beauté et leurs idioties de gamins, il n'avait pas réfléchie de maniére froide et purement militaire.

Quintidi Messidor... Quintidi Messidor...

Une voix dans sa tête lui souffla longtemps ces mots. Il secoua la tête pour en chasser ces idées macabres, et décida de se concentrer pour éviter que le carnage recommence. Il avait perdu une fois, pas deux.

Les silhouettes qui apparurent à l'horizon était sur des chameaux.

Les yeux de l'elfe sombre devinrent rouges comme la braise.

- El me donne la force de la protéger, murmura t'il, à bout de souffle.
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Handkerchief Heör Riga Vect, Elfe sombre.
Pour la lutte anti-bavardage-Xel'Toss.

[Heör Riga Vect]

Alors son corps entra en action, répétant des gestes maintes fois utilisés,et devenut presque naturel.
Il chassa la peur de son coeur, la maîtrisant pour en faire une seule source d'adrénaline.
Il prit son arbalette d'ébéne au mache sculpté de formes elfiques, et l'appuya sur son épaule. Il tendit les cordes, encocha deux carreaux, et posa un genou au sol. Tout les muscles de son corps étaient contractés.
" La voodoo va perdre une dizaine d'hommes aujourd'hui" pensa t'il. "Maudit soit Pavlov et sa confiance aveugle dans tout ce qui ressemble de prés ou de loin à un être sensé" pensa t'il encore.
Ses pensées se brouillérent. Sa transe était à son apogée, et les cavaliers étaient à moins de 3 mètres. Il tira une premiére fois, sur l'ennemi le plus proche. Comme lorsqu'il chassait dans la forêt de son enfance, la proie tomba raide en grognant, un carreau planté entre les deux yeux.
Il visa le deuxiéme ennemi, près du chameau qui venait de s'arrêter.
Mais tous les cavaliers ensembles levérent des armes.
" Quel idiot tu fais, Heor !" se fustigea t'il. En effet Il ne s'était pas étonné de ne pas voir d'armes dans les mains des Orcs -car c'en était, il le voyait maintenant-. Mais maintenant qu'ils étaient proches, ils avaient sortis une sorte de pistolet courte portée surmonté d'un poignard.
Cet armement somaire et peu efficace semblait-il, se révélerait pourtant sûrement tranchant.
Heor roula brusquement sur le côté, pour éviter quelques tirs. Les Orcs le dépassérent, et firent volte-face. Ils dispersérent quelque peu.
Heor réalisa que les armes courtes portée des orcs lui donnaient un avantage : il était le meilleur combattant au corps à corps.

Il rangea son arbaléte, et sortit sa double-lame de son dos. Un chameau se dirigeait droit sur lui, le premier, et empêchait ses amis de lui tirer dessus.
Heor bondit, il abattit violemment sa lame, en essayant de ne pas toucher l'animal cependant. Le crâne se fendit, le cavalier tomba dans un gargouilli de sang et de cervelle.
Le deuxiéme orc était immédiatement sur lui, il tira mais le manqua, et se pencha de son chameau en décrivant de grands cerlces avec son poignard. Heor ne cilla pas, se mit devant le chameau même, et au dernier moment essaya de passer dérriére l'orc. Celui ci comprit son mouvement et le toucha au bras, touchant assez profondément le muscle de l'épaule gauche de l'elfe. Mais la feinte fonctionna, et Vect réussi à faire tomber l'orc de sa selle. Il jeta sa lame à côté de lui, sortit une dague de son fourreau et la placa sous la gorge de l'orc qu'il venait de faire tomber. Il se retourna vers le reste du groupe, se servant de sa victime comme de bouclier.
Sans rien dire, la troupe stoppa son déplacement. La menace était claire.
Bizarrement, un sourire sarcastique se forma sur le premier Orc, et tous levérent leur arme.
Incrédule, Heor regarda la rangée de pistolet pointée sur lui.

- Tu pensais vraiment qu'il avait de l'importance pour nous ? ricana l'orc le plus près, un doit sur la détente.
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Handkerchief Heör Riga Vect, Elfe sombre.
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[Pavlov]

-Et là... PAN! Je l'achève. Cela faisait maintenant 3 heures que Jeff Murgley racontait au Loup ses exploits du passé. Il commençait à douter. Pourquoi l'avait-il emmené là?

-Je crois sincèrement que nous devrions réfléchir à un plan. Il avait appuyé ce dernier mot, comme si l'humain ne connaissait pas ce mot. D'abord, dites-moi tout ce que vous savez sur Balinco et sa localisation.
-Hohoho! On se calme. Je suis chez moi, c'est moi qui pose les questions.
-Répondez-moi d'abord.
-Jaaadeuh... saaarrvbaaah. Rien. Enfin si, mais... nous savons qu'il a quitté sa Namibie natale, sur Terre, pour une autre planète.
-Pardon? Vous m'avez dit savoir où il était. VOUS FOUTEZ DE MOI DE PUIS LE DEBUT!!!
-N... non. Pas du tout. Mais voilà, nous pensons que, comme je vous l'ai dit, l'entourage de Balinco va vous contacter. Grâce à lui, nous en saurons vite plus. Mais je me devais de vous prévenir avant que son entourage ne veut pas toujours son bien et qu'il peut être dangereux pour vous. Comprenez que si vous le trouvez, ils ne pourront rien faire. Vous avez beaucoup d'hommes, de la technologie et du matériel. Alors si vous le trouvez, vous le prendrez en main et ce sera la fin de leurs affaires.
-Mais... d'accord mais que faisons-nous ici? Qu'est-ce qu'on attend?
-Qu'ils nous contactent. Pourquoi?
Pavlov soupira. Il se retint. Finalement... non. Il laissa exploser sa colère.

-MAIS POURQUOI VOUS NE ME L'AVEZ PAS DIT PLUTÔT!!! CELA FAIT DES HEURES QUE VOUS M'E******* AVEC VOS HISTOIRES DONT JE N'AI QUE FAIRE. Evidemment qu'ils m'ont contacté, Haïle Gensha m'attend dans mon commodore, mais je ne voulais pas vous le dire, j'attendais de connaitre vos intentions et ce que vous saviez. Donc on est venu là pour rien, on a pris des risques pour rien, on a failli se faire exploser pour rien. Et maintenant il va falloir repartir d'ici en reprenant autant de risques! Et bien évidemment, maintenant que je suis là, je n'ai pas le temps de retourner sur mon commodore. Je vais être obligé de la faire se déplacer. Alors écoutez-moi bien maintenant. JE prends les choses en main, je prends les décisions et votre aide ne sera que facultative. C'est plus par humanité qu'autre chose si je vous garde avec moi.
Donc je vais contacter mon commodore, donner un rendez-vous à ce Haïle Gensha et j'irai SEUL! C'est bien compris? Il ne doit pas avoir peur. On m'a informé que lui était seul. Je le ferai accompagner de quelques uns de mes hommes. Mais il doit se sentir en sécurité et en confiance.
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Pavlov Sadovaïa, Seigneur des loups et Prophète Bolchevique.