Developpement Empirium

[lordmacclem]

Il y a plus de trente cycles, un évènement important s'était déroulé dans l'ombre.

Politiquement important et déterminant pour certains secteurs mais caché.
Les Fremens allaient suivre une autre voie.

Le Duc avait arrêté sa décision voilà quelques cycles mais doutait encore.
Jamais les Fremens n'avaient été dans une telle position auparavant

Le peuple libre et fier des Fremens avait été dans bien des mouvances, dans de grandes alliances mais toujours en gardant sa farouche liberté que les hommes du désert né négociaient pas.
Cependant, il est des choses qui ne s'oublient pas, le Duc devait remplir ses obligations.
Bien sur, tout sera différent se dit il. Mais pour les Fremens rien ne changera vraiment. l'esprit du peuple du désert n'a jamais changé malgré tout.

Ils ont été nomades depuis toujours et malgré ces cycles de sédentaires, ils n'ont pas oubliés leurs racines et le vieux sang pulse en eux, les encourageant à la liberté, aux grands espaces. Voilà pourquoi pareil choix n'avait jamais été fait.

Mais les Fremens respectaient la Loi du Désert et elle était sans appel.
10 de rendus pour 1 de donné.
Les Fremens remboursaient toujours leurs dettes et il était temps de payer.

Le Duc se tourna vers les Fedayins vêtus spécialement pour l'occasion.
Ils n'étaient pas spécialement heureux mais savaient où étaient leur devoir.

"Allons y Messieurs" lança le Duc à la cantonade.

Et ils se dirigèrent vers le transporteur qui les mènerait au cœur du Commodore Shai-Hulud, joyaux de la flotte Fremen, jamais vaincu au combat, marque des Fremen dans toute une partie de la Galaxie.
Ils entrèrent en grande pompe et filèrent vers la salle de pilotage décorée elle aussi.

Maximus se pencha vers le pilote qui n'attendait qu'un ordre:

"Allez y Navigateur"

Sur un geste du pilote, l'espace se plia et les coordonnées préparées minutieusement depuis des cycles révélèrent leur utilité.
Contrairement à l'habitude, le vaisseau n'émergea pas dans l'espace mais bien dans l'atmosphère d'un monde à un endroit précis attendu par un Garde d'Honneur.

"Maintenant impossible de reculer."
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[lordmacclem]

L'espace se déchira et les voiles de l'espace-temps s'écartèrent juste devant la grande Capitale. Le saut millimétré avait amené le Commodore du Duc juste devant le spatioport où tout l'aire était dégagée pour l'arrivée.

Le comité d'accueil était là et la foule prévenue de l'arrivée d'un dignitaire inconnu était massée au plus près.

Elle ne mit pas longtemps à reconnaître le vaisseau qui atterrissait.
Même si il n'avait participer qu'à deux guerres, le Navire-Ver avait ce style si particulier qui le rendait unique.
On n'aurait pas dit que ses armes étaient dans les canons où les pilotes mais dans sa tête de Ver. Il semblait destiné à empaler ses adversaires dans sa gueule alors que soufflaient les vents du désert.

Chose impossible dans l'espace mais l'on a déjà entendu des récits fantaisistes de vétérans du Chaos.

Le Commodore atterrit dans un grand fracas soulevant beaucoup de poussières et de vent qui balaya l'assistance. Lentement le pont s'abaissa laissant apparaître la célèbre Garde personnelle du Duc Fremen, les Feydayins; les combattants aux mains rouges du sang de leurs ennemis.
Ces combattants à demi-fous dans la bataille pouvaient rester de marbre où perpétrer des massacres en fonction des voeux du Duc.

Soudain les Feydayins avancèrent en formation vers l'espace dégagé pour leur marche et au milieu de la formation apparut le Duc Maximus Macclem Seigneur des Fremens. Pour une fois il laissait sa cape noire aba flotter dans les airs. Elle ne le recouvrait pas entièrement comme d'habitude lors des rendez vous diplomatique.

La foule sut alors pourquoi les rescapés des massacres dans les Terres du Chaos craignaient les Feydayins et cet Homme.
Ils parlaient d'un Dragon qui fauchait les hommes par centaines de ses griffes et crachait des flammes engloutissant les maisons où étaient femmes et enfants.
La peuple sentit qu'il y avait un fond de vérité dans tout cela car le Duc ne cachait plus sa vraie Nature.

Sous sa cape, il portait son armure complète qu'il avait forgé voilà 2 millénaires au coeur de l'Ancienen Dune. Collée à son corps et ne pouvant être détachée, elle était sa force et sa malédiction.

Mais l'homme svelte qui la portait autrefois avait le corps déchiré par le combat de son âme. L'armure était déformée comme si des pics et des pointes jaillissaient du corps du Duc voulant se frayer un chemin vers l'air.
Il portait un casque déformé aussi par des semblants de cornes qui semblaient pousser dessous.

C'est pour cela que le Duc préférait l'ombre qui masquait sa terrible nature, celui d'un homme qui avait pactisé avec le diable et qui en gardait les Terribles stigmates.

"Drole n'est ce pas, de voir comment ils réagissent?
_Peuh! Je le savais quand je décidé de m'assumer Melko alors cesse donc de revenir sur ça.
_Moi ça me fait rire. Ne trouves tu pas ça drôle? L'un des libérateurs ressemble à un monstre. Voilà qui défraieras la chronique.
_Voilà mon rêve mon frère, défrayer la chronique."

Alors qu'un rire intérieur éclatait dans sa tête, el Duc avançât à al tête de ses homems vers le Palais.[/b]
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[lordmacclem]

Les couloirs sombres du Palais. Le grand édifice pyramidal était proprement gigantesque mais le Duc était guidé non pas par la foule de serviteurs et de soldats qui l'accompagnaient mais bien par l'esprit qu'il cherchait.

C'était obsessionnel. Il devait se rendre auprès de lui et accomplir son devoir. Jamais les Fremens n'auraient toléré un tel manquement aux traditions de son temps. Même s'ils s'étaient assouplis, ils gardaient la mémoire et lui la fierté.

Enfin, avec un tel homme, c'était bien différent.
Il lui devait tant.
Son peuple lui devait tant.

Il se revoyait encore à ses côtés lavant par la Magie les sombres effluves de la corruption sur Dune. Il y avait eut tant de pouvoirs relaché à ce moment, tant d'efforts irréalisables sans cet homme.

Il avait une dette.
Un Fremen paye toujours ses dettes.

Avec une précision terrible, il traversa le Palais au pas de course et arriva devant une grande porte d'arain. Il se posa un instant, réfléchis et fit une prière.
Puis d'une détente souple, il ouvrit les portes de ses bras et avança prestement dans la salle du Trone sans aucun regard pour ceux qui l'observaient à présent.

Il se mit au centre de la Salle et regarda droit dans les yeux l'ancien Ami qui l'attendait.

"Je suis Maximus Macclem, Naïb du peuple Fremen.
En ce jour, je suis venu.....pour offrir mon allégeance et celle de mon peuple à la volonté du Grand Maître Hollowman.

Tant qu'il vivra, mon peuple et moi-même seront ses serviteurs.
Qu'Eru attire la ruine sur nous si jamais nous nous défions!"
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