Developpement Empirium

[Esanel]

Pour ma part, j'aime beaucoup les loups, seigneurs pavlov.
il y a dans leur instinct de meutes beaucoup de résonnances
avec les principes qui regissent la vie des rangers.

Et vos compliments me touchent sincèrement.
Je reprend ce récit pour le terminer enfin.

HRP : je bacle un peu la fin, désolé. Mais bon, je me suis laissé un peu emporter par le mouvement. Et il faut que je finisse quand meme

[Esanel]

Esmarel avait peu de choses à perdre et suivi l'inconnu.
Ils traversèrent une partie de la cité pour se retrouver près d'un immense édifice circulaire de plusieurs dizaines de mètres de haut.
L'individu lui indiqua alors un bâtiment à coté de l'édifice. Ils entrèrent.
Dans la cour, des hommes à demi nus combattaient, chacun avec des armes différentes.
Esmarel connaissait cette ambiance, il assistait à une séance d'entraînement et ses hommes étaient visiblement tous des guerriers avertis.
On l'amena auprès d'un homme bedonnant qui observait l'entraînement avec un regard expert.
C'est ainsi qu'Esmarel découvrit une des particularité de cette planète : Les jeux et les combats de gladiateurs.
L'homme lui expliqua qu'il avait eu vent de son épopée et qu'il avait une offre à lui faire : Tous les ans avaient lieu des jeux pendant lesquels les meilleurs gladiateurs s'affrontaient. Le gagnant avait alors le droit de faire une demande à l'empereur que celui-ci ne pouvait refuser : Or, femme, maison ...
Tant que la demande ne mettait en péril ni le pouvoir de l'empereur ni celui des différentes familles de la noblesse, elle était forcément acceptée.
L'homme proposa à Esmarel de le loger et de l'aider à s'entraîner pour les jeux.
L'un comme l'autre connaissait la demande qu'Esmarel ferait.
Esmarel ne pouvait donc qu'accepter.
Les jours suivant il retrouva une ambiance et une vie qui lui rappelaient les rangers.
Il informa Myrill de sa décision. Celle-ci n'était au départ pas d'accord, craignant que de nouveaux combats ébranlent encore la raison d'Esmarel.
Mais ils étaient ensemble et leur lien n'avait jamais été aussi fort.
Myrill céda donc.
Les premiers combats d'Esmarel ne passèrent pas inaperçu.
Le maître gladiateur espérait faire des bénéfices plus que substantiels sur les paris que ne manqueraient pas de déclencher la venue d'un tel guerrier et il avait ébruité des morceaux de l'histoire d'Esmarel.
Suffisamment pour éveiller la curiosité…
Et il l'avait vu à l'œuvre. De toute sa vie il n'avait vu qu'un seul guerrier combattre avec autant de talent.
Les mois passèrent, Esmarel enchaînait victoire sur victoire.
Myrill veillait…A chaque combat, celle-ci fusionnait avec lui et leurs consciences réunies permettaient à Esmarel d'accepter la barbarie de sa tâche : Tuer pour le plaisir des autres.
Vint enfin le jour des jeux. Il ne restait qu'un seul combattant digne d'affronter Esmarel.
Un gladiateur qui avait passer sa vie dans l'arène et que l'empereur avait mandaté pour éviter de perdre Myrill (car celui-ci avait parfaitement lu le jeu d'Esmarel dés qu'il l'avait vu dans l'arène. Mais les règles étaient les règles. Et tout ceci l'amusait).

[Esanel]

Le jour du combat, l'arène était pleine à craquer. Les paris allaient bon train car si la valeur d'Esmarel était incontestée, son adversaire était de son côté une légende vivante.
Le combat commença lentement. Les 2 guerriers s'observaient, guettant leurs mutuellement leurs faiblesses.
Puis les assauts s'enchaînèrent dans un rythme frénétique.
Esmarel avait fort à faire. Jamais il n'avait rencontré un tel combattant.
Son bâton dansait à un rythme effréné et pourtant son adversaire l'esquivait et la contre attaque fusait instantanément juste après.
Peu de gens dans la foule présente ne pouvaient réellement apprécier le spectacle qui se déroulait devant leurs yeux.
C'était deux experts rompus à tous les arts du combat rapproché qu'ils avaient sous les yeux, et qui mesuraient leur s expériences avec pour enjeu rien d'autre que leur propre vie : 2 artistes de la mort entamaient une danse macabre pour rassasier le goût du sang de milliers de consciences.
Seul la fusion de leurs esprits permettait à Esmarel comme à Myrill de se protéger de la brutalité des émotions qui émanaient de cette arène. Les pires instincts humains étaient à l'œuvre dans ce cercle de sable.
La brutalité des assauts du gladiateur et son expérience des combats à morts trouvaient en réponse la rapidité, l'agilité et l'instinct surhumain de la double conscience fusionnée de Myrill et d'Esmarel.
La fatigue aidant, les premières erreurs donnèrent lieu de part et d'autres à des blessures légères.
Chaque coup qui atteignait sa cible donnait lieu à une clameur qui se propageait dans la foule comme la houle dans une mer agitée.
Les nobles et les nantis soutenant bien sur le vieux gladiateur tandis que la plèbe n'avait d'yeux que pour Esmarel.
Son histoire s'était répandue dans toute la capitale et donnait à son combat une valeur tragique qui résonnait forcément avec les conditions de vie déplorables de la majeure partie de la population de ce monde barbare et sans pitié.
Au fur et à mesure du combat, les 2 guerriers en étaient venus à s'apprécier.
Plusieurs fois des coups mortels furent stopper dans leur élan au dernier moment sans que nul autre qu'eux même ne le voient.
Il fallait pourtant une fin à tout cela.
Le gladiateur savait que si il échouait il y perdrait certainement la vie. D'un autre côté, lui aussi avait entendu l'histoire d'Esmarel et la valeur de ce combattant l'avait touché autant que les élans épiques de son épopée.
Quand à Esmarel, il venait de trouver un adversaire de sa valeur et cela lui rendait la tâche encore plus ardue. Car face au talent du gladiateur, les réflexes ne suffisant plus, une partie de sa conscience vivait maintenant le combat pleinement et lui empêchait de prendre cette vie pour sauver la leur.

[Apocalypse]

"J'ai hâte d'entendre la suite de l'histoire! Vous me tenez vraiment en haleine!"
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Maître Apocalypse

[Esanel]

Esmarel lança alors un appel intérieur à la conscience de son peuple, enfant de la licorne il lançait une prière à leur conscience mère, la licorne, afin qu'elle l'aide à trouver une issue à ce combat barbare.
Et il fut entendu.
Le vieux gladiateur, sans doute fatigué par le rythme des assauts fit une infime erreur à la suite d'une contre attaque. Le baton d'Esmarel fusa vers la tête du guerrier et l'assomma net.
La foule hurla son délire et une clameur assourdissante emplit l'arène.
Esmarel se tourna vers la tribune impériale et tous les regards suivirent le sien.
L'empereur s'était levé. Il était quelque peu mécontent de la fin du combat.
Le gladiateur restait sur le sol encore assommé.
La majorité de la foule avait le pouce renversé indiquant définitivement par son geste que son goût pour le sang n'avait pas été assouvi.
L'empereur vit alors un moyen de s'amuser au dépend d'Esmarel.
"Gladiateur, tu as prouvé ton courage et ta valeur. Mais je connais ton histoire. Tu as effectivement gagné le prix que tu ne manqueras pas de réclamer. A savoir la liberté pour ta femme et pour ta fille. Mais avant de gagner tout cela il va te falloir une dernière fois te plier aux règles de l'arène". Et sans ajouter un mot, l'empereur baissa le pouce pour indiquer le sort qui attendait le gladiateur.
Esmarel compris ce qui se passait au moment ou l'empereur finissait sa phrase.
Dans aucun de ses combats il n'avait eu à achever ses adversaires car ceux-ci avaient été rapides et sans pitié.
Mais là, on lui demandait de tuer de sang froid un adversaire à terre et sans défense.
L'arène, le soleil, les enjeux tout cela dansait dans la tête d'Esmarel.
Que pouvait-il faire, que devait-il faire ?
Etait-il devenu une bête au fil de ses errances et devait-il renier les principes mêmes de son peuple pour sauver sa famille.
Le vieux gladiateur revenait lentement à la conscience et un regard vers l'empereur lui avait indiqué le jugement dont il était l'enjeu.
Il leva alors le regard vers Esmarel et lu le trouble qui agitait sa conscience.
Décidément, il ne comprenait pas ce guerrier.
Dans l'arène un silence total régnait.
Esmarel lâcha alors son baton et tomba à genoux sur le sable en hurlant sa détresse vers les cieux.
C'est alors qu'un chant s'éleva. Myrill qui était restée en retrait pendant tout le combat venait de sauter dans l'arène et rejoignait Esmarel avec leur enfant.
Elle chantait leur histoire dans le langage de ce peuple qui l'avait accueilli, elle chantait le pacifisme des enfants de la licorne, leurs combats contre l'esclavage, la rébellion d'Esmarel, les combats impériaux, son enlèvement, sa vente aux marchés aux esclaves, la quête d'Esmarel, son combat dans le palais, leurs retrouvailles et enfin les jeux.
Cette voix cristalline qui chantait l'injustice avait envoûté la totalité de l'arène et pas un garde n'était intervenu.
L'empereur qui avait été totalement pris au dépourvu par l'interruption de Myrill était lui aussi pris par la beauté de son chant.
Alors qu'elle allait terminer, Esmarel qui s'était tu, pris le relais de sa voix grave et et il chanta le combat qui venait de se dérouler, vantant les mérites de son adversaire, les valeurs du courage, l'absurdité des enjeux de l'arène, son amour pour la vie et par-dessus tout son amour pour sa famille.
Puis dans un dernier élan, leurs 2 voix s'unirent pour chanter une dernière prière, dans leur langue, envers leur mère licorne afin qu'elle les aide une dernière fois.
Et ce fut le silence. Un silence pesant, profond.
Et comme une seule âme, la plèbe se leva et hurla son verdict à l'empereur.
Les gens hurlaient les mots "vie et liberté" scandant leurs cris de leurs bras levés vers le ciel ou leur pouce indiquait de manière irréfutable le choix de leur cœur.
L'empereur connaissait la règle des jeux et surtout la loi du peuple. Les jeux n'étaient qu'une canalisation.
Il n'avait d'autres choix que celui d'obéir. Et quelque part, une partie de lui-même n'était pas mécontente de la fin de tout ceci.

Et c'est ainsi qu'Esmarel et Myrill purent enfin reprendre leurs libertés et rejoindre les nôtres.

[Apocalypse]

"C'est magnifique. C'est vraiment une très belle histoire!"

[hrp=on] tu devrais écrire un livre! Perso j'ai commencé un cycle de 8 livres, mais je n'ai écrit que 130 pages du premier et 100 du deuxième, sur un cahier 24*32 donc au brouillon. Faudra que je m'y mette sérieusement![/hrp]
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Maître Apocalypse

[Esanel]

[hrp on ]
J'ai plusieurs scénarios en cours également de mon coté.
Mais il faut trouver le temps et surtout entrainer sa plume.

Cette histoire était une impro dans ce but.
Si elle a plu , j'en suis vraiment heureux. Ca veut dire que je
m'améliore )

[/hrp]

Merci beaucoup Seigneur Apocalypse; Mais je n'en suis que le conteur.
J'espère qu'elle a plu à votre Dame et lui a changé les idées.

Mais maintenant que j'ai (enfin ) fini, nous avons hates d'entendre le récit de vos exploit contre le sith.

[Apocalypse]

"Je suis désolé, je ne pourrais pas ce soir, une affaire urgente m'appelle. Mais vous aurez ce récit, encore qu'il n'ai rien de particulièrement intéressant si ce n'est quelques brefs faits guerriers!
Bonsoir, mon ami, à demain!"
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Maître Apocalypse

[Hannibal (22/09/2005 - 24/10/2009)]

"Vraiment une très belle histoire seigneur Esanel, nous vous remercions tous de l'avoir conté avec autant d'entrain. Au fait seigneur Apocalypse j'aurais quelques questions d'ordres personnelles à vous poser si cela ne vous dérange pas."

[Apocalypse]

il regarde son ami, interloqué
"Allez-y! Je suis toute ouïe...Et si je les juge inoportunes, je n'y répondrai pas. Mais je n'ai pas grand choses à cacher je pense"
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Maître Apocalypse