Developpement Empirium

[Der Racher]

Chapitre I - Les attaques de Ganner Rhysode

L'Ange Noir venait de débarquer dans un nouveau secteur. A lui était confié la pacification de ce secteur en aidant les Frères du Régent : Auron et DeathShadow. Reuno était heureux : son seigneur lui avait fait confiance en lui donnant Héliopolis à gérer. Sa tâche s'annonçait rude : en effet, un commodore ennemi s'était placé en orbite autour de la planète. L'Ange de la Rédemption de Ganner Rhysode était le seul souci que Reuno devrait affronter mais quel souci ! L'inimitié entre Ganner et l'Empire n'était plus à faire et même si son seigneur Der Racher et Ganner n'était pas hostile l'un envers l'autre, le conflit était inévitable. Reuno organisa les défenses de la planète les 40 000 soldats leur offraient une protection importante mais ne connaissant pas la force de frappe du Seigneur Ganner, Der Racher n'avait pas hésité en fournissant 60 000 z-clones pour assurer la défense de Héliopolis.

Le soir tombait doucement, comme dans toute cette partie de la Galaxie soir ne rimait pas avec nuit bien au contraire. Mais ce soir le ciel était d'une luminosité incroyable : on aurait dit que le ciel brûlait. Paniqués les habitants sortirent de leurs maisons pour se réfugier dans le palais du gouverneur ; mais les soldats leur barrèrent l'entrée.

- Vous ne pouvez entrer en si grand nombre ! Retournez dans vos maisons, vous ne risquez rien, lança un garde.
- En êtes-vous sûr, demanda un paysan.

Ne voulant mentir le garde se dirigea vers l'intérieur du palais pour demander confirmation au gouverneur. Reuno sortit au bout de 30 minutes après s'être entretenu avec les généraux présents sur place. Il n'y avait plus de doute : l'Ange de la Rédemption attaquait. Encore fallait-il prévenir le peuple. On lui a enseigné d'évacuer dans le calme mais ce n'était plus un exercice.

- Mes frères, commença Reuno, je vous demande votre plus grande attention. Vous connaissez tous la procédure d'évacuation de la ville : prenez le minimum d'affaires, rejoignez vos bunkers associés et tout cela dans le calme.
- Cela veut-il dire que nous sommes attaqués ?
- Oui, mais si vous réagissez dans le calme vous aurez le temps de vous réfugier dans les bunkers.

Les habitants repartirent terrorisés du palais, une attaque… C'était la première fois qu'une planète de Der Racher était attaquée... Comment ses soldats réagiront après une si longue période d'oisiveté ? Les barges de débarquement avaient atterris dans la grande plaine : un choix judicieux pour l'attaquant comme pour le défenseur. Reuno organisa la défense : les Z-Clones seront placés devant. Après tout n'étaient-ils pas fait pour mourir ?! Les 3000 droides attaquèrent en premier, leur résistance supérieure au Z-Clones était évidente il tombait cinq fois plus de troupes pour Der Racher que pour Ganner mais ce stock s'épuisa rapidement.

Le grand combat commença 54 000 soldats de la NCH contre les 40 000 soldats et les 45 000 clones impériaux. La victoire semblait acquise. Elle le fut. Les troupes de Ganner s'élancèrent à l'assaut de la position, surprenant ainsi les soldats qui pensaient que les clones seraient attaqués en premier. En appliquant cette tactique les soldats ennemis seraient forcément encerclés... Reuno se demanda pourquoi l'ennemi avait réagi ainsi. Il comprit vite : surpris les soldats impériaux n'avaient pas eu le temps de sortir leurs armes, ils risquaient d'être décimés car en nombre inférieur. Une tactique risquée qui ne manquait pas de signaler le courage de l'adversaire. Mais les clones réagirent en encerclant l'ennemi qui périt jusqu'au dernier.

Pendant ce temps là sur l'Ange Noir un intendant demanda à parler à Der Racher.

- Seigneur, le gouverneur Reuno désire vous parler.
- Je l'écoute.
-Salutations Mon Seigneur, nous avons bien été attaqués par L'Ange de la Rédemption comme vous l'aviez prévu.
- Les troupes supplémentaires ont-elles été utiles ?
- Décisives, nous avons remporté la victoire grâce à elles.
- Formidable ! Combien nous en reste-t-il ?
- Nos pertes sont importantes : il nous reste 18619 Soldats et 14485 Z-Clones.
- C'est peu en effet. Vous prendrez avec vous 70 000 z-clones. Il me semble qu'un ami pourra nous aider et mettre 10 000 droides. Pensez-vous que cela suffise ?
- Si nous subissons une attaque de la même ampleur, nous résisterons je vous le promets.
- J'espère bien. Si vous réussissez vous serez récompensé : Candice perdra bientôt son gouverneur. Ma capitale ne peut rester seule... vous me comprenez...
-Très bien mon Seigneur, Héliopolis restera à vous.

De retour sur Héliopolis, Reuno croisa con aide de camp.
- Alors qu'a dit Der Racher ?
- Il est content de nous, répondit Reuno. Une seconde attaque est à prévoir, nous résisterons.

L'alarme ne fut pas levée, les habitants restèrent dans les bunkers. L'attaque prévue arriva : les 30 000 soldats de Ganner furent reçus comme l'avait promis Reuno : ils furent anéantis. Les pertes furent minimes comparées au premier assaut.

- Encore une victoire pour le Seigneur Der Racher. Sa vengeance sera digne de son nom...
- Que croyez-vous qu'il fasse ?
- Il me semblait voir lors du passage sur l'Ange Noir que nous serions à portée d'une planète de Ganner substantiellement défendue : plus de 170 000 soldats. A l'évidence il s'agit de sa capitale.
- Croyez-vous qu'il l'attaquera ?
- Je ne sais pas il a peut-être reçu des consignes. En tout cas préparons nous à subir un dernier assaut même s'il s'est mis hors de portée de l'Ange Noir il reste à portée de nous. Mais les renforts prévus renforceront encore notre défense. Elle sera impénétrable.
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Der Racher
9ième Fils de l'Empereur

Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 18:45; édité 4 fois

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Chapitre II - La revanche de Der Racher

Reuno soufflait, Ganner s'était déplacé et n'avait pas attaqué Héliopolis. Elle restait propriété de Der Racher. Comme il l'avait promis, Reuno fut nommé Gouverneur sur Candice, la capitale de l'Empire Racherien. Le palais était en effervescence : le banquet s'annonçait gigantesque tous les habitants y avaient été conviés. Il se déroulerait dans la plaine Victoire, nommée ainsi après les deux attaques manquées de Ganner. Tout un symbole...

Le peuple était dans la plaine avec les dirigeants d’Héliopolis. Mais les plus hautes instances furent invitées dans le palais, là la réception serait plus intimiste : quelques dizaines de personnes seulement. On annonçait même la venue de Der Racher mais cela semblait impossible : l'attaque contre la capitale de Ganner avait été confirmée et il avait sûrement beaucoup d'autres choses à faire.

La salle était éclairée par des milliers de bougies ancestrales : un bâton de cire dans lequel on avait planté une mèche de lin trempé dans de l'eau salée trois fois de suite puis dans du chlorure de brome afin qu'elles ne dégagent aucune fumée. Ce geste marquait l'importance de la cérémonie : à l'évidence on ne fêterait pas seulement la nomination de Reuno.

Les premiers invités arrivèrent avec le soleil couchant. Il y avait le responsable des casernes, celui des mines, le collecteur des impôts. Ce dernier était relativement âgé et ne sortait que rarement de son domicile. Le nouveau gouverneur Kenhir demanda le silence aux convives : ils allaient être placés autour de la grande table en U. Au milieu un trône imposant : haut de 2m50 tout en bois, probablement de l'ébène, des pattes de lion étaient sculptées sur les accoudoirs recouverts de feuilles d'or, sur le haut du dossier un grand Z baroque qui était tracé par dessus un carré formé de 4 superbes pièces en bronze... le symbole de Der Racher.

- Cela voudrait-il dire qu'il viendra, s'étonna le responsable des casernes pris d'une sorte de terreur.
- En auriez-vous peur ? demanda Kenhir. Vous avez quelque chose à vous reprocher ?
- Non, non bien au contraire...

L'Ange Noir venait de se placer en orbite autour d’Héliopolis, des vaisseaux de petites tailles s'en séparèrent et se dirigèrent vers le palais.

- Messieurs, le Seigneur Der Racher se joint à nous.

- Messieurs, je suis heureux d'être présent parmi vous pour honorer de ma confiance Reuno qui a remarquablement défendu notre nouvelle planète. Comme je lui avais promis, il s'occupera maintenant de Candice ma capitale. Avant de commencer le banquet j'aimerai, enfin façon de parler, avoir votre attention. Gouverneur Reuno avancez vous jusqu'à moi.

Der Racher sorti un collier d'or qui éblouit l'assemblée.

- Par ce présent je te nomme Gouverneur Général, il te revient le devoir de veiller sur toutes mes planètes en plus de Candice. C'est une masse de travail non négligeable je le conçois mais j'ai de grandes espérances en tes capacités.

Les vieux dignitaires étaient atterrés : normalement ce poste était destiné au meilleur d'entre eux, au plus vieux et non pas à un jeune parvenu.

- Maintenant que le banquet commence ! Je vous ai réservé une surprise pour la fin.
- Un feu d'artifice ? demanda un vieux courtisan
- En quelque sorte, répondit Der Racher avec un sourire en coin.

Le banquet était excellent, les mets les plus fins avaient été servis et Reuno commençait à fatiguer, lorsqu'il voulu se retirer, il sentit une présence à ses côtés.

- Tu ne voudrais quand même pas m'abandonner Reuno...
- Non Mon Seigneur mais je me sens las.
- Aimes-tu la guerre ?
- Pas vraiment mais elle est nécessaire.
- La préconises-tu dans tous les cas ?
- Cela dépend de ce que vous entendez par cas...
- Une attaque de planète.
- Dans ce cas elle est même nécessaire. Tout seigneur attaqué qui ne répond pas est un lâche !
- Ne pas causer la mort de milliers de soldats est-il un acte lâche...
- Non mais...

Reuno ne savait plus quoi répondre. Même s'il était d'un calme apparent Der Racher bouillonnait à l'intérieur et personne ne pouvait prévoir ses réactions face à des individus qui le décevaient.

- Alors Reuno, que réponds-tu ?
- S'il n'y a pas d'autre solution, il faut engager la guerre mais la craindre et tout faire pour la repousser.
- Alors tu risques de ne pas aimer ce qui va suivre...
- Comment cela ?
- Nous allons venger les deux attaques du Seigneur Ganner contre cette planète.
- Quelle planète attaquez-vous ?
- Il n'y en a qu'une seule que je puisse attaquer...
- Sa capitale... mais ne prétend-on pas qu'elle est défendue par des milliers de soldats ?
- 170 000 pour être plus précis.

Le calme de Der Racher stupéfia Reuno.

- Vous allez attaquer une planète avec 170 000 soldats ?!
- Oui.
- Mais personne ne l'a jamais fait à ma connaissance !
- Et...
- Nous ne savons pas comment diriger autant de troupes !
- Et...
- Il y aura des milliers de morts.
- C'est vrai.
- Avec quoi comptez-vous attaquer ?
- 7500 Droïdes, 30000 Soldats, 5300 Tanks Stern, 250000 Z-Clones
- Voila pourquoi vous étiez premier en armée...
- Je suis un commerçant avoir autant de troupes a été long et difficile mais cela paiera sa capitale tombera en un seul tour.
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Der Racher
9ième Fils de l'Empereur

Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 18:56; édité 4 fois

[Der Racher]

Chapitre III - L'échec de la première vague

L'Ange Noir était en effervescence, les troupes commençaient à prendre place dans les barges de débarquement tout cela dans un bruit et une cohue impressionnant. Les 250 000 Z-Clones étaient calmes ce qui facilita l'embarquement mais la nervosité gagnait tout le monde du simple soldat à Paneb qui allait diriger l'attaque....

Sa première attaque de si grande envergure : depuis qu'il était au service de Der Racher sur l'Ange Noir il n'avait eu à combattre que des troupes de Rebelles sans vraiment de chef, sans être vraiment entraînées... des victoires faciles en quelque sorte. Cette fois c'était vraiment différent : on attaquait un seigneur, donc des troupes commandées et entraînées. De plus il s'agissait de la Capitale de leur Alliance les 170 000 soldats combattront forcément avec férocité.

- Seigneur Der Racher, les barges viennent d'être lancées...
- C'est parti....
- Nous gagnerons ?
- Comment peux-tu en douter imbécile !!!

L'intendant, penaud sorti de la salle de commande : il n'avait jamais été aussi prés du sol, ni autant trempé de sueur. Alors que l'intendant sortait, Der Racher s'écroula sur le sol se tenant la tête à deux mains. Se précipitant vers lui, le pilote de l'Ange Noir vit les yeux de son Maître : vides, inexpressifs, son regard était lointain comme si l'esprit du Seigneur démon était sorti de son corps.

- Seigneur... Seigneur, vous allez-bien ?

Sortant doucement de sa torpeur, Der Racher se releva, il regarda son pilote comme s'il ne l'avait jamais vu. Il vacilla encore une fois mais lorsqu'il se stabilisa tout lui revint.

- Maître comment vous sentez-vous ?
- Hein... euh bien, bien...
- Vous en êtes sûr ? Que c'est-il passé ?
- Laisse-moi le temps de répondre à ta première question avant de m'en poser une autre !
- Toutes mes excuses...

Le pilote reprit sa place sans savoir ce qui s'était vraiment passé, n'osant le demander peur de déclencher une colère. L'intendant réapparu sur le seuil de la salle de commande.

- Mon Seigneur, les troupes débarquent.
- Bien, bien attendons.

Paneb entendait les premiers rapports des éclaireurs. Les mines étaient détruites, les casernes en feu, les maisons ravagées : la planète n'était plus que ruine et désolation mais les soldats de Ganner se tenaient devant cette ville, en espérant la défendre probablement. Ne voulant perdre de temps, Paneb ordonna aux droides de s'avancer et aux Z-Clones de les suivre par escouades de 30 000. Les alentours de la ville étaient assez dégagés pour permettre ces mouvements de troupes, qui firent trembler les ruines de cette ville nouvellement morte.

Lorsque les droides se trouvèrent à portée de tir des soldats ennemis, ceux-ci s'enfoncèrent brusquement dans la ville. La manœuvre avait été préparée d'avance : il n'y avait jamais eu 170 000 soldats devant cette ville mais tout avait porté à le faire croire.

- Chef les soldats s'enfoncent dans la ville !
- Suivez-les ! Ordonnez aux Tanks de la pilonner, tant pis nous la détruirons.

Les troupes de Der Racher s'avançaient dans la ville, couvertes par le pilonnage incessant des Tanks. Mais le piège se referma.

- On est attaqué de tous les côtés !!!
- Ouvrez le feu !
- Il y en a encore là, il y en a par....

Un jeune soldat courait vers le poste de commandement

- Chef Paneb, Chef Paneb !!! On nous a tendu un piège !
- Que les troupes reculent on envoie les Tanks !

Le second de Paneb demanda à prendre la parole.

- C'est impossible les rues sont trop étroites nous ne pouvons pas les faire entrer dans la ville pendant que les Clones se retirent.
- Quelles options nous reste-t-il ?
- Sacrifier des Clones...
- A votre avis combien ?
- Une escouade ou deux devront suffire.
- Suffire vous utilisez le terme suffire ?!
- C'est la seule solution.
- Très bien ordonnez aux escouades 1 et 2 de s'enfoncer dans la ville et aux autres de reculer. Faites partir les escouades 1 à 35 de Tanks.
- Que faites-vous des soldats et des 1800 Tanks qu'il reste ?
- Qu'ils contournent la ville et cherche un terrain plus à découate. Confiez le commandement à Néfer.
- A vos ordres.

Quel était le pourcentage de chance que cette manœuvre réussisse, Paneb ne le savait pas : de toutes façons il ne devait pas rentrer avec des troupes et la capitale non prise, il le savait très bien. Mais il devait faire un rapport à Der Racher dans 30 minutes... Que pourrait-il dire ???
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Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 19:02; édité 2 fois

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Chapitre IV - La victoire finale

- Mon Seigneur le premier rapport du Commandant Paneb.
- Bonnes nouvelles j'espère !

L'intendant ne pouvait mentir, après tout ce n'était pas lui le responsable de ce rapport.

- "Nos troupes sont tombées dans une piège, la ville rasée ce qui empêche la progression de nos Tanks. Nous risquons d'avoir beaucoup de pertes. J'ai décidé de faire contourner la ville par nos soldats et des Tanks, je ne sais pas pourquoi... c'est stupide on aurait dit qu'une voix me le conseillait..."
- A-t-il vraiment écrit ça ?
- Oui mon Seigneur, permettez que je continue ?
- Faites donc.
- "alors je prends ce risque sur moi mais je pense réussir. Mon prochain rapport fera part de notre victoire ou de ma mort." Ce n'est pas très rassurant ce rapport...
- Qui es-tu pour savoir ce qui est "rassurant" ou ce qui ne l'est pas ?

L'intendant ne prit même pas la peine de répondre.... Il venait de se faire remettre en place deux fois dans la même journée : son Maître devait vraiment être sur les nerfs.

Sur la capitale de la NCH la situation ne s'améliorait pas.

- Chef, les clones commencent à reculer, mais nous en avons déjà perdu 30%. Je pense que la retraire nous coûtera au moins 100 000 Z-Clones.
- Rien que ça...

Paneb était dépité comment avait-il pu être si sûr de lui et ne pas vérifier les abords de la ville.

- Commandant, un vaisseau en approche !!
- Un vaisseau ?! Quelle taille ? Un identifiant ?
- Il semblerait s'agir du vaisseau personnel de Der Racher !
- J'ai pris la mauvaise décision en envoyant les soldats contourner la ville, il va me destituer.

Alors que Paneb se voyait déjà retourner combattre comme un simple soldat, une voix lui parla.

- Tu n'as pas fait d'erreur Paneb, je pensais à la même chose.
- Je ne t'écoute pas ! Tu m'as déjà fait prendre une mauvaise décision.
- Est-ce comme cela que tu me parles d'habitude... C'est bien la première fois que tu me tutoie !

Paneb se retourna, blême.

- Mon Seigneur... Je ne... Si je...
- Ce n'est rien. Alors tu entends des voix...
- Je savais que vous ne me comprendrez pas !
- Au contraire depuis quelque temps, j’entends aussi des voix. Enfin, plutôt une ; elle répète sans arrêt : "Eths, Eths, Eths..." Je ne comprends pas la signification de ce mot. C'est vraiment étrange mais cette voix m'a dit qu'elle me soutiendrait pendant cette attaque et voilà qu'elle te parle à toi aussi. Que cela peut-il bien être...
- Un esprit peut-être... Un ancien qui désire vous aider... Vous avez perdu un membre de votre famille ??
- Mon père.... Je ne l'ai jamais connu. Et si cette voix c'était lui.
- Ca serait magnifi...

Paneb fut coupé par l'irruption de son aide de camp.

- Chef, Chef !! Nous avons trouvé une clairière derrière la ville à l'est. En poussant les soldats ennemis vers la sortie et en coupant leur retraite à l'ouest nous pourrons gagner... Mon Seigneur, je ne vous avez pas vu…
- Comment as-tu trouvé cette clairière ?
- Je... euh... j'ai entendu...
- Une voix !
- Oui Mon Seigneur comment savez-vous ?!
- Mon père... je rencontre enfin mon père...

L'ordre fut donné : les Tanks avancèrent en pilonnant la ville qui sera détruite, 50 000 Clones furent envoyés pour couper la retraite des troupes ennemies à l'ouest ; le reste restant en soutien au cas ou. La présence de Der Racher au cœur du combat revigora les troupes et l'espoir revint. Non il ne pouvait y avoir de défaites de la part des troupes Impériales !

Il ne restait plus qu'à attendre : les tanks avançaient lentement, il fallait laisser le temps à l'embuscade de se mettre en place. Chacun aura tendu un piège à l'ennemi mais un seul sera le bon. L'ennemi était encerclé, d'après les dernières estimations il devait rester 70 000 soldats dans la ville.

Le temps était clair, idéal pour combattre : la vue était dégagée, l'herbe sèche, aucun vent... Un bonheur pour les Tanks comme pour les soldats. Cette clairière ressemblait à un paradis. Paradis qui allait se transformer en enfer : les éclaireurs ont prévenu de l'arrivée imminente des troupes ennemies. La tactique était simple : les laissez approcher suffisamment mais pas trop, afin qu'elles soient exterminées par le pilonnage des Tanks sans pour autant toucher les soldats.
Les Tanks s'armèrent, pivotèrent vers le haut de cette colline qui marquait le début de la prairie. Les troupes ennemies ne pourront que voir leur mort en face car si le plan a fonctionné elles ne pourront faire demi-tour et même si elles le faisaient, elles mourront.

La colline commença à gronder, le ciel était clair il ne pouvait s'agir d'un orage... Un nuage de poussière s'éleva au dessus de la colline... On faisait courir les soldats, les tuer sera encore plus facile. Néfer attendit un peu... les premières troupes apparurent... encore un peu... un tout petit peu.

- Feu à volonté. Messieurs les canonniers amusez-vous.

Les tirs partaient de tous les côtés les 1800 Tanks crachaient leur feu à une cadence infernale. Les Tanks de l'autre côté de la colline faisait de même. Le spectacle était à la fois terrifiant mais si beau.

- Chef Néfer, pourquoi ne combattons-nous pas.
- Ecoute Soldat, les ordres sont les ordres : tu es là pour protéger les Tanks. La victoire est acquise, il serait stupide de mourir juste pour vouloir combattre.
- Mais je veux combattre !! Il en va de mon honneur. Mes camarades et moi même voulons participer à cette victoire !
- Même en mourant.
- Même en mourant, chef.
- Alors allez mourir mais tuez en le maximum quand même.

Sur les 15 000 soldats encore vivants la majorité se lança à l'assaut. Les Tanks ne s'arrêtant pas de tirer ils mourront probablement sous les obus de leur propre camp. Mais qu'importe, ils voulaient combattre pour leur Seigneur... Ils le firent avec courage.

- Mon Seigneur, la bataille est terminée. Victoire totale. Nous venons de prendre le palais, l'alliance La Nouvelle Confédération Hystérianne est tombée, tous les bâtiments de la planète sont détruis, il faudra du temps pour que la population puisse revenir habiter cette planète !
- Combien de troupes nous reste-t-il ?
- Il nous reste précisément 2803 Droïdes, 6212 Soldats, 3501 Tanks Stern, 9379 Z-Clones.
- Les Clones tombent vraiment comme des mouches. Comment cela se fait-il qu'il ne nous reste qu'aussi peu de soldats. Il me semble qu'il y en avait 15 000 qui attendaient à l'embuscade, ils ne devraient pas être manquants.

Néfer se leva et sentant déjà le reproche de Der Racher ne leva même pas les yeux.

- Ils ont voulu combattre... pour vous !
- Il y aurait-il un reproche dans cette phrase Néfer ?
- Ils sont morts pour rien et ils le savaient !
- N'est-ce pas un acte d'amour ?
- C'est...
- Ca suffit, c'était leur choix. Erigez un monument sur la praire.

Der Racher se trouvait enfin au calme, seul ; mais il attendait la voix... Cette voix qui semblait être la voix de son père.
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Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 19:22; édité 1 fois

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Chapitre V : Enfin mon père ?

"Eths, Eths, Eths..." cette plainte revenait sans cesse mais qu'elle était sa signification.... peut-être le nom de son père ou même le sien. Cela devenait de plus en plus trouble dans l'esprit de Der Racher. La nuit était bien avancée quand il se releva enfin. Le silence enfin, les collines environnantes semblaient mortes, les arbres pourtant verdoyants ne ressemblaient qu'à mort et désolation. C'était la première fois que Der Racher ressentait cela. Quelque chose l'avait quitté pendant cette bataille ; depuis que cette voix était apparue tout avait changé. Il avait changé mais ne l'avait pas vu : la mort inutile de ses soldats l'avait presque réjouie, le carnage du début amusé... comment aurait-il pu se douter d'être ainsi. Le seul homme de ce type qu'il connaissait, c'était son frère Viktor, l'Ambassadeur de l'Empire. A part des dents proéminentes il ne trouvait rien de commun entre eux. Aujourd'hui il le comprenait ; il comprenait sa soif de sang.

Cette soif de sang Der Racher pensait l'avoir oubliée. Mais ces jeunes années revenaient en lui. Lorsqu'il eu 14 ans sa mère lui offrit une épée d'or et d'argent. "En souvenir de ton père" fut ses seuls commentaires sur ce cadeau. Il n'en su jamais plus, elle ne voulait pas en parler.

- Mère, qui était-il ?
- Un grand homme, bon, généreux, tendre... amoureux.

Der Racher vit sa mère resourire après des années, le bonheur semblait si proche pour elle mais en même temps si lointain. Il restait tant de question et il n'avait eu que si peu de réponses. Pourquoi son père ne l'a-t-il jamais élevé ou même rencontré ? Pourquoi alors qu'il semblait si riche avaient-ils vécus, sa mère et lui, dans la misère quelques années. Il avait retrouvé certains de ses frères et des parties de réponses étaient venues combler son manque affectif. Mais leurs expériences personnelles ne pouvaient tout expliquer.

Sortant de ses songes, Der Racher le vit arriver. Un petit homme au crâne chauve, ni laid ni beau, un homme commun, sans charisme mais qui avait réussi à s'imposer comme un chef de guerre. Avant qu'il ne puisse dire un mot, Der Racher l'interpella.

- Paneb, comment trouves-tu ce paysage ?
- Magnifique Mon Seigneur, n'est-ce pas ?
- Ne ressentes-tu pas comme un vide ou un sentiment étrange ?
- Qu'entendez-vous par là ?
- Depuis que j'entends cette voix tout a changé. Les plats n'ont plus de goût, les parfums plus d'odeur, la vie plus de couleurs...
- Vous êtes amoureux Mon Seigneur !

Der Racher gifla Paneb si fort que le malheureux fut projeté à 5 mètres.

- Ne te moque pas de moi !
- Mais Mon Seigneur j'étais sincère, répondit Paneb tout penaud.
- C'est plus fort que cela ; une nouvelle force est en moi.

L'homme si petit, si malingre se redressa, il toisait à présent Der Racher de deux bonnes têtes, son visage changea sans qu'on puisse lui donnait une forme précise : on aurait dit une tête d'animal avec un long museau fuselé et de grandes oreilles.

- Voila la phrase que j'attendais.

La voix était forte, claire, nette et posée. Aucune hésitation dans le ton, la noblesse transpirait par les pores de cette créature.

- Votre voix... cette voix... Eths....
- Eths voila un nom bizarre. Etes-vous bien sûr qu'il s'agit de ce nom.
- Oui, enfin je crois.
- Vous croyez ? N'êtes vous pas le meilleur ?! Vous ne pouvez croire vous devez être sûr. Si vous ne l'êtes pas pour une chose aussi simple, je ne crains de m'être trompé de protégé !
- Qui êtes-vous pour me parler sur ce ton.

La créature n'eut qu'à lever la main, Der Racher se retrouva à genoux à ses pieds avant de se sentir lentement décoller.

- Et toi qui es-tu jeune seigneur prétentieux ?
- Si seulement je le savais !
- Tu connais ton père, son nom, ses titres tu sais donc qui tu es !
- Est-ce que notre nom nous dit qui nous sommes ? Je ne crois pas. Je ne connais rien de mon père, moi même je ne me reconnais plus. Mes années d'errance à travers des mondes en quête de famillicides m'ont perdus. Je ne sais plus qui je suis. Je ne sais plus ce que je suis ! Suis-je quelqu'un de bien ? Je n'ai jamais été accepté ! Pour les humains j'étais un démon, donc forcément adorateur d'un de ces dieux du Chaos. Pour les démons je n'étais rien puisque je n’en adorais aucun. Les seules personnes que j'ai autour de moi ne restent que par crainte.
- As-tu fini de te plaindre ! Je commence à croire que j'ai fait une erreur en te choisissant !
- Mais je ne comprends pas ! Quel choix ? Qui êtes-vous si vous n'êtes pas la voix ?
- T'ai-je dis que je ne l'étais pas ? Je ne t'ai seulement dit que je n'appelais pas Eths. Mais tu n'en es pas loin.
- Eths, Eths, Eth...Seth ! Ce n’était pas Eths que j'entendais mais Seth.
- Tu as mis du temps mais tu as trouvé. C'est bien ! Certains cherchent encore !

Seth reposa Der Racher qui se sentit revivre. Ce rêve lui avait fait comprendre bien des choses. Oui cela ne pouvait être qu'un rêve.

- Qui êtes-vous exactement ? Un dieu ?
- En quelque sorte mais je n'aime pas ce terme. On pourrait me confondre avec ces vers que vous appelez Goa'ulds il me semble.
- Alors comment dois-je vous appeler ?
- Seth m'ira très bien. Maintenant discutons, j'ai de grands projets pour toi.
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Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 19:30; édité 1 fois

[Der Racher]

Chapitre VI - Le chaos

Un dieu, voilà qui était donc cette voix qui raisonnait dans la tête de Der Racher. L'espoir de retrouver son père diminuait encore et toujours ; comment un tel personnage pouvait-il rester disparu aussi longtemps.

- Tu m'écoutes quand je te parle ou quoi !
- Désolé Seth, j'étais ailleurs...
- Ailleurs c'est ici, alors concentre toi ; tu ne comprends rien de ce que je te dis. Tu commences à me décevoir.
- Mais quels sont tes motivations, ta vie ! Je ne connais que ton nom !
- Je suis Seth, l'engendreur de la confusion, je crée tempête et orage dans toute l'étendue du ciel. Je suis un dieu du chaos, opposé à l'ordre que je tente de détruire chaque jour. Ton père n'a pas voulu te donner à Nurgle, à Tsentcsh, à Slanesh ou à Khorne. Il décida alors de laisser le temps faire. Aujourd'hui j'ai décidé que ce temps était révolu et que moi Seth je me devais de t'enseigner le chaos.
- Qui te dis que c'est ce que je désire !
- Enfin Der Racher, tes années d'errance en quête de proies à tuer sont un bon exemple ! Tu prenais pour excuse la vengeance, mais au fond de toi tu le sais : tu ne le faisais que par plaisir !
- Mon frère m'a confié un rôle important au sein de l'Empire. Je me dois de le remplir correctement et ce n'est pas en dispensant le chaos que j'y arriverai !
- Crois-tu vraiment qu'il t'a donné ce poste pour tes compétences ! Tu es le dernier de la famille, ce n'était qu'un caprice.
- Un caprice... pour toi tout n'est que mal. Comment un Régent d'Empire peut nommer un incapable à un poste aussi important que la gestion du commerce extérieur de l'Empire !

Der Racher ne pouvait accepter que sa vie soit dirigée par le chaos. Aussi alla-t-il demander conseil à son frère, le Régent Andrenn de Kerdrell. Son vaisseau de transport arrivait en vue du Commodore de son frère.

- Identification !

Encore un droide qui s'occupait de se rôle...

- Je suis Der Racher, Neuvième Fils de l'Empereur, Frère du Régent Andrenn de Kerdrell.
- Avez-vous une autorisation ?
- Comment ça une autorisation ! Je viens de te dire qui je suis...
- Désolé vous n'êtes pas sur la liste des personnes attendues. Je vais demander à mon supérieur.
- Mon Seigneur, il se moque de nous...
- Je n'ai qu'une envie : pousser ce vaisseau à fond, rentrer dans cette gare et démonter la tête à ce droide.

Le pilote n'en revenait pas, jamais il n'avait entendu son Maître prononcer de telles paroles.

- Seigneur Der Racher, vous êtes là ?
- Bien sûr vous croyez quoi ?! Que je laisse mon vaisseau tout seul pour aller faire un tour sur la planète d'à côté.

Il y eu un instant de silence après cette réponse.

- Je suis Aday Le Gr...
- Grand Chambellan je sais. Mais ce titre pompeux ne peut vous empêcher de voir mon frère.
- Au temps pour moi Seigneur, soyez-le bienvenu sur Ys.
- Encore heureux...

Der Racher ne regarda même pas Aday lorsqu'il sortit du vaisseau. S'il n'avait été sur le commodore d'un de ses frères il aurait arraché la tête à ce prétentieux incapable.

L'effervescence du commodore irritait encore plus Der Racher qui se dirigeait vers le bureau de son frère. Deux gardes en gardaient l’entrée, à l’attitude du Seigneur Démon ils surent qu’il ne fallait pas le provoquer et lui laissèrent pénétrer dans la chambre de son frère.

Le régent se tenait debout, tourné vers la grande baie vitrée de ses appartements qui donnait directement sur les grandes étendus noire constellées d'étoiles de la galaxie.

- Qui que tu sois, sort !

Telles furent les paroles du Régent. Sa voix était d'une froideur intransigeante et quiconque connaissant les pouvoir légués par son père au Régent n'aurait pas contrevenu à cet ordre.

Der Racher était abasourdi… Son frère venait tout simplement de le jeter comme on jette un soldat ou un serviteur. Qu’avait-il donc fait ? Les cartes au mur montraient l’agitation guerrière de ce commodore mais de là à refuser de voir son frère… Andrenn n’avait jamais été comme ça, il doit se passer quelque chose.

- Mon Seigneur… nous repartons déjà !
- Malheureusement oui, je ne sais pas ce qui se passe sur ce vaisseau. La tristesse est omniprésente, je la sens flotter. Je n’ai même pas pu voir ma belle sœur Sa Majesté la Régente Elenia, Grande Prêtresse de Fàl que j’adore. Partons vite Nous avons une attaque à préparer.

Der Racher se retourna vers le commodore de son frère.

- Mais que t’arrive-t-il mon frère ?
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Der Racher
9ième Fils de l'Empereur

Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 19:37; édité 2 fois

[Der Racher]

Chapitre VII – Mais qui est-il ?

Der Racher revenait sur l’Ange Noir après sa rencontre avec son frère Andrenn.

- Alors, Der Racher que t’a donc dis ton frère à mon sujet ?
- Il n’a pas pu me recevoir, je pense que c’est à cause des conflits actuels contre les Goas et les lâches VB. Je n‘ai jamais aimé les orks de toutes façons. Une race trop instable. Mais il me semblait préoccuper par autre chose…
- Ainsi donc ton frère bien aimé, le guide de votre famille n’a même pas trouvé le temps de te recevoir, toi le benjamin de la famille. Etant le dernier il est normal que tu en saches moins et que tu poses des questions. Sachant tout cela, il ne t’a quand même pas accordé une audience.
- Je commence à te connaître. Que veux-tu dire exactement ? Arrête tes sous-entendus !
- Allons, tu devrais trouver tout seul… Tu as besoin de conseils, il ne te reçoit pas… Lui as-tu parlé ?
- Non même pas… Tu crois que je ne l’intéresse pas ?
- Moi je ne crois rien je ne fais que constater les faits. Après tout c’est toi le meilleur pas moi.

Der Racher ne pouvait le croire. Comment cela pouvait-il être possible que son propre frère ne s’intéresse pas à lui. En était-il de même avec tous ses autres frères. Il devait en avoir le cœur net. Laissant Seth à ses occupations, il se dirigea vers la salle de communication de son commodore. Corey se trouvait à son poste prêt à recevoir les ordres, quant à #1 et #4, les droides de services, ils nettoyaient les pupitres de commande.

- Corey, prépare-toi à prendre un message !
- Bien Mon Seigneur.
- Tu enverras une copie de ce message à chacun de mes frères, tu ne changeras que l’en tête. Je dicte : « Mon cher frère, J’ai un besoin urgent de conseils au sujet d’une personne. Cela est comment dire très délicat et j’ai besoin de tes connaissances. Peux-tu me recevoir très vite ? Merci. Ton frère… » Avec tout le tralala habituel bien sûr !
- Cela sera fait selon vos désirs.

La réponse ne devrait pas être longue, enfin normalement.

- Maitre, puis-je savoir ce qui vous préoccupe ? L’équipage est inquiet on vous voit parler dans les couloirs seul pendant des heures. Allez-vous bien ?
- Je te remercie de te préoccuper de moi, tu transmettras mes remerciements à l’équipage.
- Et au sujet de vos conversations…
- Enfin tu plaisantes ! Je ne suis pas seul ! Me crois-tu fou ?
- Je vous assure Mon Seigneur que vous l’êtes.
- Alors seulement en apparence… parce que ce n’est pas le cas.

Der Racher ne laissa pas Corey répondre, il quitta la salle en se remémorant ses paroles : parler seul pendant des heures… Cela était évident Seth ne se laissait pas voir par les simples membres d’équipage. Un bruit sourd le fit retourner !

- Toi ici ! Comment as-tu fait ? Il y a quelques instants tu étais à l’autre bout du vaisseau !
- Tu sais bien que toi et moi ne formons qu’un seul…
- Je vais finir par le croire.
- Je commence à m’ennuyer… Je pensais qu’en te choisissant comme protégé je m’amuserai. Là on se déplace, on construit… passionnant n’est-ce pas démon ?
- On avait besoin de moi pour ce rôle. Je l’accomplis.
- Encore une fois on te confie les taches les moins amusantes.
- Et bien tu te trompes. Nous arrivons à portée de planètes d’un certain Dyresh, Goa’uld de son état. Ce qui fait que nous entrons en guerre.
- Bien enfin un peu d’amusement.
- J’ai entendu des rumeurs à ton sujet lorsque je me suis retrouvé sur un canal de communication. Il parait qu’il y a un de ces vers qui prétend s’appeler Seth comme toi, que c’est une brebis galeuse, manipulateur d’esprit et d’êtres…
- Enfin Der… Tu me connais je ne suis pas comme ça !
- Justement, je te connais. J’aurais besoin que tu prouves à ces animaux que tu n’es pas un de leurs mais que tu es un vrai dieu. J’attaque ce tour-ci une planète à Dyresh. Combat à coté de mes hommes et prouvent leur qui tu es.
- Tu me donnes des ordres à présent !
- Je limiterai l’attaque histoire de voir ce que tu vaux vraiment comme protecteur !

L’attaque était prévue pour le surlendemain, le temps que les 100 000 z-clones et les 1 500 Tanks se préparent en soutes. Quelle bonne idée de jumeler ces deux types d’unités : les premiers attirent sur eux le feu dû à leur grand nombre tandis que les Tanks massacrent les unités ennemies qui en général pris de panique tirent sur les troupes les plus nombreuses et non pas les plus dangereuses. Décidément les hommes sont vraiment des êtres faibles !

- Je vais rejoindre les soldats en soutes.

Der Racher avait décidé de confier l’attaque à Nefer qui s’était très bien défendu lors de l’attaque sur la capitale de Ganner. Pauvre capitale… Il ne savait pas ce que Ganner avait fait dessus en tout cas tout bâtiment avait été détruit, même si la guerre il est vrai n’avait pas arrangé les choses en détruisant les immeubles dans les villes. En tout cas la population avait fui la planète et ce malgré tous les efforts de Der Racher et surtout de Chenia le gouverneur d’Ines nouvellement nommée. S’attaquer maintenant à un Goa’uld promettait le même scenario et les mêmes visions de populations déportées, déplacées sans endroit pour vivre. Der Racher s’étonnait lui-même par ses moments de pitié. En tout cas il réalisait sa deuxième attaque contre un seigneur, il ne pouvait échouer : la libération de D5 commençait par là.
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Der Racher
9ième Fils de l'Empereur

Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 19:44; édité 2 fois

[Der Racher]

Chapitre VIII – La visite chez Azirma

Der Racher ne fut nullement étonné quand il apprit que c’était sa sœur qui lui avait répondu en premier. Ses affaires étaient prêtes il ne pensait qu’à voir sa si chère sœur, cela faisait des lustres qu’ils ne s’étaient pas vus. L’attaque était prévue pour ce cycle, tout était déjà prêt il pouvait abandonner son vaisseau quelques heures. Le Lady Bishop se tenait là, aussi majestueux que sa Maitresse. Der Racher éprouva une drôle de sensation en arrivant à ses côtés, comme un sentiment de sécurité. Il fut conduit dans les appartements de sa sœur.


- Ma sœur, comme cela faisait longtemps que je n’étais pas venu sur ton commodore. Je te remercie pour avoir accepté ma demande car celui qui en est la cause pensait que jamais vous n’accepterez. Seul Andrenn a refusé de me voir. Tu as du apprendre ce qu’il m’est arrivé lors des attaques contre Ganner. Une entité qui se prétend un dieu m’est apparu : Seth. Or il s’annonce comme étant du chaos : « Je suis Seth, l'engendreur de la confusion, je crée tempête et orage dans toute l'étendue du ciel. Je suis un dieu du chaos, opposé à l'ordre que je tente de détruire chaque jour ». Il utilise le fait que je sois né démon pour vouloir m’enseigner le chaos. Comme tu le sais j’ai longtemps lutté contre cette partie de moi lors de ma jeunesse. Aujourd’hui que je vous ai retrouvés, vous m’avez aidés à me maitriser. Etant le plus jeune j’ai obéi à vos directives et aujourd’hui je demande conseil. Dois-je adorer Seth ? Mais ne dit-on pas que celui qui maîtrisera sa puissance sera plus puissant qu'un simple mortel ? Alors si j’arrive à maitriser sa puissance plus personne ne pourra me vaincre.

- Bonjour mon Frère, bienvenu dans le Royaume d'Ambre. Je ne sais pas si tu as connu le Royaume de notre Père, mais toutes les Planètes qui composent aujourd'hui mon Royaume étaient siennes il y a longtemps, et j'espère toutes les reconquérir un jour. Quand je dis "conquérir", ce n'est pas par les armes que je l’entends. Il est facile de contrôler des populations par la force, mais nous ne sommes pas des dictateurs, c'est le cœur de nos concitoyens que nous devons conquérir si nous voulons que notre Règne ne soit pas éphémère. Notre Père a toujours autorisé les Planètes de son Royaume à devenir indépendantes, pourtant aucune, à ma connaissance, n'est jamais passée à l'acte, étrange ne trouves-tu pas ? Cette petite "leçon d'histoire" ne t'intéresse peut-être pas, mais tu dois savoir que le passé est fait par notre Père, et qu'il est le seul être de cet Univers qui puisse nous être supérieur. Je ne connais pas ce Seth qui se prend pour un Dieu, mais aurais-tu oublié qui tu es ? Tu es un Fils D'Ambre, tu n’es pas un Mortel ! Le Sang d'Ambre coule dans tes veines, mélangé à celui des Princes Démoniaques. Qui mieux que toi, qui a vaincu la violence et la haine, connaît notre Grandeur et la Force de notre Sang ? Nous sommes les êtres les plus puissants de cette Galaxie, ce n'est pas pour rien que nous Régnons sur les masses de Seigneurs ! Quels pouvoirs espères-tu obtenir de ce Seth ? Tu veux de l'Or ? Tu veux du respect ? Tu es un Oberon mon Frère, tout ce qui peut exister dans cet Univers est déjà à tes pieds. Ce Seth te manipule mon Frère, moi qui ai été élevée par notre Père, je connais les origines du Chaos. Tout comme la Matrice (les Kiwi si tu préfères), le Chaos est une mythologie inventée par Oberon lui même, afin de manipuler les peuplades Rebelles à l'Empire. Pendant mon enfance, je voyais les Prêtres du Chaos écouter les ordres de Père avant de partir en mission chez les Barbares arrivant dans l'EmpiriuM. Père leur demandait de semer la division chez eux, de repérer les plus hargneux, et de tourner leurs peuples contre eux. C'est de là que vient l'appellation "Chaos". Veux-tu du thé mon Frère ?

Azirma fait un signe discret de la main à une servante, qui amène un plateau couvert de feuilles de thé en tout genre, ainsi que deux tasses de porcelaine, à la terrienne.

- Avec plaisir, ma chère sœur, je dois préparer mon estomac avant ma visite chez Viktor. Un peu de culture en plus ne peut jamais faire de mal, je pourrais écouter des heures tes « leçons d’histoire ». En tous cas tu sais que tu peux compter sur moi pour réussir ton entreprise. Je te demande pardon… comment ai-je pu oublier tout cela ? Mais je suis si faible, ce masque de vengeur ne me convient plus. J’ai si peur, je ne sais plus qui je suis, je ne sais plus ce que je dois faire. Plus mon arrogance est grande plus mon malheur l’est également. Ce Sang qui coule en moi est autant ma force que ma faiblesse. Certains jours je ne trouve pas digne que le porter, je n’ai qu’une envie c’est de l’enlever de ce corps qui ne me semble pas être le mien. De Seth je ne cherche que reconnaissance auprès de vous, de l’EmpiriuM même si je sais cela sans importance. Qu’il soit du chaos, de la Matrice ou autre m’importe peut. Auprès de lui je me ressens revivre. Je n’ai plus cette peur qui me tord l’estomac, cette angoisse du vais-je réussir à leur plaire. Pourtant tout n’est pas parfait entre nous, nous sommes souvent en désaccord…

- Mon Frère, il est temps que tu te ressaisisses ! Tu n'as pas le DROIT de te sentir faible ! Tu as oublié qui nous sommes je vois, tu as oublié la Fierté des Obérons, tu as oublié ton Sang ! Serais-tu un Goa'Uld pour te sentir Faible ? Tu es un membre de la Famille Impériale, tu dois assumer ton Rang de Guide pour les Peuples, tu n'as pas le droit de te sentir Faible ! Cesse donc d'écouter les paroles de ce Seth ! Tu veux plus de reconnaissance de la part de ta Famille ? Mais ne te rends tu pas compte que si tu es parmi nous c'est justement parce que nous t'en estimons digne ? Combien d'enfants crois-tu que Père ait noyé à leur naissance, les estimant indignes de lui ?

Azirma qui s'était levée en prononçant ces paroles de colère se rassoit, son visage reprend une apparence normal, ses traits se détendent.

- Mon frère, tu dois tuer ce Seth. Oublie le, renvoie le dans les profondeurs de ton inconscient, ou il te dévorera, et tout ce que tu as aujourd’hui, tu le perdras. Je ne veux pas te mentir mon Frère, comme tous ceux de notre Famille, je t’aime, je te respecte, je t’admire, mais si tu le laisses te manipuler de la sorte, tu perdras tout.


- Mais comment tu n’y penses pas : il fait parti de moi. Si je le tue, je me tue aussi !! J’ai besoin de lui comme j’ai besoin de vous. Ce n’est qu’une période de faiblesse qui j’espère passera avec votre aide. Je vois tout le monde autour de moi prendre quantité de planètes, disposer d’informations ultraconfidentielles, et moi je ne suis là que pour prendre une planète. Lorsque j’avance toutes les planètes sont déjà prises alors j’ai fait croire que j’étais prêt à construire sur les planètes… Il faut bien que je serve à quelque chose. Dès que je commencerai à attaquer je me sentirais sûrement mieux. Il me manque quelque chose et Seth me l’apporte pour l’instant. Il est comme un drogue à laquelle je ne deviendrai pas accro je te le promets ma sœur. Mais ressert moi donc de ce thé magnifique et de cette servante aussi, j’ai envie de m’amuser.

La servante sert une nouvelle tasse à Der Racher, elle glisse une poudre dedans, qui dégage des vapeurs sucrées, vient s'asseoir près de lui, et commence à glisser ses douces mains sur son torse de Démon. Azirma ignore la scène.

- Mon Frère, quand je te disais de le tuer, ce n'était qu'une image, tu peux le tuer en l'oubliant, tu peux le tuer d'une simple pensée. Tes paroles me troublent énormément, ce n'est vraiment pas le moment pour nous de nous montrer faibles. Je comptais te parler de mes projets, et te mêler à eux, mais j'hésite maintenant, tu n'es plus le Frère Fort et Fier que tu étais. Tu t'agenouilles devant une drogue spirituelle au moment où j'ai besoin d'un Frère Déterminé et Violent. Qu'es-tu en train de devenir ?

- Bon allez dégage toi, on a à causer ! Que crois-tu qu’il m’apporte Seth ! Des bisounours ?! Non, je vais maitriser sa Puissance et rien ne pourra m’arrêter ! Quels sont donc ces projets mystérieux ma chère sœur ? Tu m’intrigues et voilà bien longtemps que je n’ai pas été autant existé d’apprendre quelque chose…

Der Racher se tourne vers la servante qu’il avait congédié

- Et toi ! Attends ! Ma sœur tu peux me la prêter quelque temps pour que je l’emmène avec moi… J’ai envie de la saigner… J’espère qu’elle est vierge !


Azirma est surprise par le ton de son Frère, puis ses sourcils se froncent.

- Tu es vulgaire mon Frère, c'est sûrement ton tout puissant Seth qui t'a appris cela ? Et bien sache que cela ne t'apportera rien d'autre que le Mépris de ma part. La vulgarité est réservée aux impuissants, et les impuissants ne m'intéressent pas. Je te prierai de plus de ne plus jamais m'interroger sur mes projets personnels ! Ils ne te concernent pas.

Azirma se lève et quitte la pièce. Des Droïdes aux couleurs de l'Empire l'escortent jusqu'à ses appartements.

Der Racher restait consterné… à vouloir faire croire à sa sœur qu’il était revenu, lui le Seigneur Démon sûr de lui, il en était devenu vulgaire, presque ignoble avec cette jeune servante qui lui avait fait tant plaisir peu de temps auparavant. Comment rattraper cette bourde… en courant derrière sa sœur pour s’excuser. S’excuser encore et toujours ! Peut-être l’avait-elle fait exprès afin de voir quelle serait justement sa réaction. Allez s’excuser c’était encore être faible !

- Tu as fait cette erreur tu assumes !
- Mais que fais-tu ici… comment ?! Mais ! De toute façon je ne veux pas te voir.

Der Racher se retourna, ne le regarda même pas. Son regard se tourne vers la servante en pleurs qui était là… dans son coin. La pauvre petite était effrayée, lorsque Der Racher s’approcha elle n’osa regarder. Il s’arrêta quelques instants afin de la regarder. Alors qu’il lui tendit la main, la servante eut ce regard terrible empreint de peur et de haine.

- Ne me touchez pas… Ne me touchez plus !!
- Ecoute… je suis venu pour m’excuser. Tu devais être mon aide afin de prouvez à ma sœur que j’avais compris ce qu’elle me disait mais j’ai mal agis. Pardonne-moi.

Der Racher n’écouta même pas la réponse il se dirigea vers la sortie de la porte et lança aux Droides toujours présents :
- Vous préviendrez votre Maitresse que je quitte ce commodore dans 30 minutes.
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Der Racher
9ième Fils de l'Empereur

Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 19:58; édité 3 fois

[Der Racher]

Chapitre IX – La visite chez Viktor

Der Racher déambulait dans les couloirs de l’Ange Noir. Tous ses frères et sœur avaient répondu à sa demande d’aide et de conseils. Il avait maintenant rendez-vous avec son frère caïnite, sûrement celui qui lui était le plus ressemblant de ses frères mais tellement incontrôlable.
Lorsque Der Racher arriva sur le commodore de son frère, ce fut Algien qui le conduisit jusqu’à son Maitre. Il avait bien appliqué les consignes du Régent, le Suscion était propre, aucune cadavre d’esclaves ici ou là, pas la moindre trace de sang séché… que Viktor devait s’ennuyer. Der Racher pénétra dans la chambre de son frère, qu’il n’avait pas vu depuis des semaines.

- Mon frère, comme cela faisait longtemps que je n’étais pas venu sur ton commodore. Je te remercie pour avoir accepté ma demande car celui qui en est la cause pensait que jamais vous n’accepterez. Seul Andrenn a refusé de me voir. Tu as du apprendre ce qu’il m’est arrivé lors des attaques contre Ganner. Une entité qui se prétend un dieu m’est apparu : Seth. Or il s’annonce comme étant du chaos : « Je suis Seth, l'engendreur de la confusion, je crée tempête et orage dans toute l'étendue du ciel. Je suis un dieu du chaos, opposé à l'ordre que je tente de détruire chaque jour ». Il utilise le fait que je sois né démon pour vouloir m’enseigner le chaos. Comme tu le sais j’ai longtemps lutté contre cette partie de moi lors de ma jeunesse. Aujourd’hui que je vous ai retrouvés, vous m’avez aidés à me maitriser. Etant le plus jeune j’ai obéis à vos directives et aujourd’hui je demande conseil. Dois-je adorer Seth ? Mais ne dit on pas que celui qui maîtrisera sa puissance sera plus puissant qu'un simple mortel ? Alors si j’arrive à maitriser sa puissance plus personne ne pourra me vaincre.

- Mais voyons mon frère, tu n'as pas à me remercier de t'accueillir. Tu sais que tu peux venir ici autant que tu le souhaites, comme tout membre de la famille. Enfin, presque ... D'ailleurs, j'ai préparé une petite réception en ton honneur. Algien s'est occupé de tout cela, et une fois que nous en aurons terminé avec cette histoire, nous pourrons profiter des charmes de mes esclaves. Je ne sais pourquoi tu te préoccupes autant de ce ... dieu. Avais-tu abusé de substances quelconques avant ces apparitions ? Enfin, je suppose que non, ou tu ne serais pas venu me voir pour cela... Quoi qu'il en soit, je tiens à te rappeler quelque chose. Tu es peut être le benjamin de la famille mais tu restes un Obéron. Le sang de notre père coule dans tes veines. Tu es puissant au possible et il ne tient qu'à toi de faire jaillir ce qui sommeille en toi. A ta place, j’oublierai vite fait l'esprit qui te tourmente. Il ne doit s'agir que d’une âme égarée à la recherche de quelqu'un à qui se raccrocher. Ou peut être est-ce une nouvelle fourberie du Chaos, qui tenterait de t'attirer dans ses rangs, comme ils sont parvenus à le faire avec notre défunt frère...


- J’espère qu’il y en aura des brunes, tu sais que ce sont mes préférées. Mais je commence à me lasser de ces plaisirs charnels. J’aimerais trouver une femme qui me comprenne car c’est ce qui me manque en ce moment. Moi-même je n’arrive plus à me comprendre. Ce Seth me montre ma partie la plus sombre et pourtant c’est la partie que j’apprécie le plus en moi. Comment pourrais-je servir la stabilité de l’Empire si ma partie chaotique prend le dessus. Pourtant je n’arrive pas à me libérer de son emprise. Il est toujours à côté de moi, devançant mes pensées, mes mouvements plus les jours avancent plus il fait partie de moi. Par moment je ne me sens plus capable de supporter ce sang qui en demande trop. Je sais que je devrais en être fier, qu’il devrait m’apporter force et confiance mais j’ai toujours cette crainte du vais-je réussir ? Vais-je faire le bon choix ? Je suis torturé à chaque instant de ces contradictions. Je sais déjà ce que tu vas me dire car on me l’a déjà dit. Mais aujourd’hui je sais ce dont j’ai besoin : d’amour. Le votre ne me suffit plus, il a réussit à me sortir de la mauvaise voie et à m’amener où je suis aujourd’hui mais maintenant j’ai besoin de plus pour mon épanouissement. Seth m’apporte ce besoin supplémentaire, il m’apporte cette confiance, cette force dont j’ai besoin. Mais pouvez-vous le comprendre…

- Voyons mon frère, aurais tu oublié ce qu'est l'Empire ? Regarde moi, regarde tes frères, regarde ta sœur ! Les vois tu en exemple de la ... stabilité ? (Viktor éclate de rire sur ces paroles). Les derniers évènements ont du causer le trouble dans ton esprit, comme ils l'ont malheureusement fait pour nombre d'entre nous. Nous sommes des guerriers, mon frère, nous sommes issus du sang des Puissants pour restaurer notre Ordre. Nous sommes ici pour nous imposer et non pour quémander une place. Ressaisis-toi un peu. Bien sûr, le Régent, sans doute par sagesse, a choisi d'affaiblir notre côté agressif. Il cherche à cacher notre nature, à l'exploiter pour imposer l'Empire par d'autres voies. Peut être a t il raison, mais cela ne plaît pas à tous, sache le. Et un jour viendra où la haine qui sommeille en chacun de nous devra surgir pour massacrer ces rebelles qui osent contester la suprématie de Khatovar. Tu t'es perdu en chemin. Tu as cru que ce qui sommeillait en toi était le mal. Tu as cru qu'il fallait oublier ta nature de démon. Mais c'est tout le contraire mon frère. Tu dois la laisser sortir, tu dois la pousser à son paroxysme, tu dois jouir de cette violence qui prend son berceau en toi. Voilà ce qu'est le sang des Oberon. Seth, aussi inutile soit il pour un être tel que toi, n'est pourtant pas dans l'erreur quand il te pousse à retrouver ta vraie nature. L'amour, l'amour... quel horrible concept bassement humain. Crois tu que notre Père se préoccupait d'amour lorsqu'il nous a engendré ? Allons, allons, soyons sérieux un instant ... L'amour est une maladie du bétail. Notre frère en a été victime. N'as tu pas vu le bien que cela lui a fait ? Laisser l'Empire en suspens pour la mort d'un morceau de viande ? Veux-tu devenir un tel esclave ? Allons, tiens-tu vraiment à t'enfermer dans un carcan ? Une femme pour la vie ! Quelle horreur ! Enfin, je vais remédier à cela pour toi. Viens goûter aux plaisirs de ces esclaves. Ensuite peut être reviendras tu à la raison...

- Tu as raison je me suis mis à croire à cette mascarade… alors que j’y participe. Comme Andrenn a bien fait de m’écarter de la diplomatie, je n’ai pas cette clairvoyance nécessaire je laisse trop mes sentiments prendre le dessus. A la limite j’aurai pu assurer la diplomatie du début de l’Empire à l’époque où ne parlions pas à ces Rebelles… Le travail ne devait pas être trop dur ! N’est-ce pas ? Enfin l’Empire a évolué ce qui prouve sa grandeur. Et je suis plus que fier d’y avoir participé. Donc pour toi Seth ne doit que me servir à revoir mon vrai moi… Après tout ce n’est pas si idiot… Nous sommes le sang le plus pur, les dieux nous sont inférieurs. Pourquoi m’enticher de lui… Ne crois-tu pas qu’il n’y a pas que les humains qui peuvent aimer ? J’ai beau être démon j’ai été élevé comme eux… Tu crois que c’est une maladie ? De toute façon je ne vois pas qui pourrait remplir ce rôle. Ce n’est pas les femmes qui se trouvent sur mon vaisseau… trop inférieures… Peut-être Andrenn a-t-il vécu de bonnes choses avec sa femme, elle devait être de bons conseils. J’avais préparé mon estomac à venir chez toi mais après tout je ne résiste pas que mon destin s'accomplisse puisque dans la peau j'ai le vice et un appétit de luxure, qui comme une montée subite, nous incite et nous invite à des gestes explicites.

- Je ne suis pas sûr que diplomate soit le terme qui me convienne le mieux. Peut être aurais tu pu prendre ma place. Sans doute même. Je n'y aurais vu aucun inconvénient tu sais. Toutes ces discussions stériles auraient pu m'être évitées... Mais passons, je dois obéir à la volonté du Régent, car il est le garant de la parole de l'Empereur. Revenons à ce qui te préoccupait. Ce Seth et ton incorrigible envie de te comporter comme du bétail. Bien évidemment que tu ne dois pas te laisser dominer par cet esprit. Bien évidemment que tu ne dois pas sombrer à cette ridicule envie d'amour. Si le Régent a pris femme, je suppose qu'il s'agissait pour lui d'une manœuvre destinée à assurer sa descendance. Connaissant son esprit, je doute qu'il ait fait une telle chose sans en tirer quelconque avantage. Il œuvre pour l’Empire, tout comme toi. Et aucune faiblesse ne doit venir te prendre. Comprends-tu ce que je te dis ? Abandonne ces idées ridicules. Bien, maintenant que les choses sont mises au clair, nous allons enfin pouvoir passer à quelque chose de plus divertissant. A moins que tu n'ais encore une question à me poser ?

- Non mon frère, je pense que tu as répondu aux questions que je me posais… Alors qu’il y a-t-il au menu ? Ce n’est pas qu’il me tarde de retrouver tes orgies mais presque…
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Der Racher
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Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 20:03; édité 3 fois

[Der Racher]

Chapitre X – La première attaque contre Dyresh

Les troupes étaient étonnées de le voir déambuler ainsi parmi eux. Pour quelles raisons était-il ici ? Juste redonner le moral mais avec les forces d’attaque on ne pouvait échouer. A moins que le combat était d’une importance primordiale pour qu’il risque sa vie ainsi.

- Nous allons attaquer une planète de cette vermine Goa’uld. Ce ne sont que des faux dieux ils n’apportent que mort et désolation sur leurs planètes. N’attendez pas de pitié de leurs parts ils sont aussi vils que stupides. Ils ont voulus déclarer la guerre à l’Empire, ils devront en subir les conséquences. Prenez place dans ces barges en toute confiance soldats car vous aurez bientôt gloire et honneur.
- Mort surtout, voila ce qu’on aura, glissa un clone à son voisin.

La réaction ne se fit pas attendre : ses compagnons virent sa tête voler pour venir d’écraser contre les parois.

- Tant pis nous n’attaquerons qu’avec 99 999 z-clones. Bon les larves on va les exterminer alors préparez-vous !

Les barges venaient de se désolidariser avec l’Ange Noir, lorsque Néfer se rendit compte que les Tanks n’avaient pas embarqué.

- Arrêtez tout ! Il nous manque les Tanks, hurla-t-il à ses lieutenants.
- A toutes les barges, demi-tour je répète demi-tour.

Une voix sourde et puissante se fit entendre dans la barge de commandement.

- Il est hors de question que je fasse demi-tour, je suis suffisamment mal dans cette barge pour faire plus de chemin que le nécessaire.
- Mon Seigneur mais que faites-vous parmi les troupes ! Je croyais que vous vouliez envoyer Seth.
- Espèce d’imbécile qui crois-tu que je suis !! Allez coupez moi cette radio avant que je retourne lui exploser la tête à cet imbécile !

Toutes les communications furent coupées, les barges atterrirent avec la plus mauvaise organisation jamais vue. Elles furent disséminées sur la plaine de débarquement. Les Jaffas de Dyresh les attendaient déjà, la volonté de protéger la planète de leur soi-disant dieu. Les clones de Der Racher devraient combattre avec toute la fureur Sethienne pour réussir à gagner la victoire.

- Messieurs la victoire est devant nous ! Il vous suffit de courir et vous l’aurez remportée ! Crois-tu qu’ils en sont capables… Bien sur qu’ils le sont ! Ce sont tes soldats ! C’est vrai mais quand même sans nos Tanks nous aurons du mal… Nous combattons à leurs côtés ne penses-tu pas que cela est suffisant ? Si, si… Quand cesseras-tu d’avoir peur ! Tu es un Fils d’Empereur, tu es le meilleur, tu es Der Racher ! Tu combattras et tu gagneras !

Les soldats se regardaient interloqués, personne ne comprenait la scène qui venait se passer. A tour de « rôle » Der Racher changeait de faciès, de voix, de posture même passant d’un Démon courbé et craintif à un Dieu fier et puissant. Qui écouter ? Lequel saurait les mener à la victoire ? On ne pouvait compter sur eux. Alors Kisya prit une décision : on ne pouvait rester ainsi sans rien faire. Leur Maitre était quelque peu perturbé, le commandant d’attaque resté en arrière à cause d’une maladresse. Kisya pris son courage, s’avança sur un rocher et pris la parole devant ses camarades toujours choqués.

- Camarades ! Sommes-nous ici pour gagner ou pour perdre ? Nous connaissons la procédure ! Nous avons été entrainés pour ça ! Regardez ces écussons sur nos bras, ne marquent-ils pas notre appartenance à l’Empire ! La victoire ne peut nous échapper ! Camarades, fonçons, exterminons ces adorateurs de faux dieux, nous ne ferrons qu’un passage et lorsque nous regarderons derrière nous, nous ne verrons plus que mort et désolation, nous ne verrons plus qu’un champ de ces cadavres minables que nous aurons éliminé sans résistance !

Un cri de guerre parcouru les plaines, s’entendant à des kilomètres à la ronde. La Terre gronda lorsque les soldats s’élancèrent. Et pas seulement par leur course car le ciel se brisa en deux laissant hurler toute sa fureur. Des éclairs zébraient le ciel lorsque Kisya tua le premier Jaffa. Personne ne savait où il allait ni s’il survivrait. La seule chose qui les importait était de courir à travers ce flot d’armures et de tirs. Kisya voyait ses voisins tomber un à un mais pour rien au monde il ne se serait arrêté. Il avait montré le chemin, à lui seul revenait de s’arrêter en premier une fois ces Jaffas tués. Kisya ne comprit pas lorsque le premier tir le toucha, au contraire cette chaleur lui permettait de courir encore plus vite, avec plus de hargne et de volonté. Le deuxième tir lui arriva en plein dans l’épaule droite, le coup d’arrêt qu’il en subit causa le contact avec le troisième tir en pleine poitrine.

Kisya resta là, immobile, son arme toujours en main, le sang lui coulait sur les bras marquant le sol autour de lui. Lorsqu’il s’effondra il ne pensa pas à sa mort, seulement à sa femme qui était restée sur le quai d’embarquement. Un ultime adieu avant des mois de service. Il devait rentrer dans 2 semaines, un dernier combat ou deux puis un repos bien mérité en famille. Son visage était là dans le ciel, il lui souriait. Tellement si beau mais tellement si loin, Kisya ne put s’empêcher de sourire lorsqu’il s’effondra sur le sol. Son ultime mouvement fut de tourner la tête pour voir ses camarades exterminer les derniers Jaffas de Dyresh. La planète était prise… il pouvait mourir en paix, fier du travail accompli par lui et ses camarades qui étaient devenus le temps d’un discours ses hommes.

Sur les 99 999 Clones qui avaient attaqué seuls 24 284 avait survécu à la bataille. Néfer était arrivé avec les Tanks, mais trop tard pour être d’une quelconque utilité. Il ne pouvait qu’observer cette plaine où se mélanger les corps de ses hommes et les Jaffas de Dyresh. Les comptes avaient été faits, il ne restait plus qu’à estimer les bâtiments qu’il fallait reconstruire. Ne pouvant regarder plus longtemps ce champ de désolation, Néfer décida d’aller lui-même inspecter les alentours.

Quelle ne fut pas sa surprise de constater que tout était en place. Il n’y avait rien de détruit ! Contrairement au lâche Ganner, Dyresh avait la fierté d’un Goa’uld et il n’avait pas détruit ses bâtiments même en se sachant menacé.

- Voici un grand homme, en tout cas un qui a gardé son honneur…

Qu’il faisait bon de respirer cet air de victoire mais le doute planait sur tous les esprits. Qu’était-il arrivé à Der Racher ? Et surtout où était-il ? Car depuis que les troupes s’étaient élancées personne n’avait revu le Seigneur Démon.
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Der Racher
9ième Fils de l'Empereur

Dernière édition par Der Racher le Mer 28 Déc 2005, 20:11; édité 2 fois