Developpement Empirium

[Katherine Talkesh]

thé

Qui eut cru que le messager personnel de la première Talkesh allait encore une fois quitter le hangar principal du Rédempteur? Personne ne se serait amusé à parier sur l'impératrice de l'époque ne serait-ce que sur ses chances de survie. Et pourtant la guerre finit par s'arrêter et si la vie des citoyens de l'EC s'en est trouvée profondément modifiée l'impératrice sans empire est également revenue prendre son poste à bord du Rédempteur. Ça faisait très longtemps qu'elle n'avait pas plongé son esprit dans les profondeures de la machinerie du messager et elle retrouva tous les systèmes en état de veille, plongés ainsi dans le sommeille artificiel par le navigateur afin d'attendre le moment où sa maîtresse reviendrait. La messagère de cristal perçu l'amplitude du soulagement du messager avec lequel elle s'était liée dans le passé alors que le chasseur à capacité interstellaire recouvrait ses capacités. Elle aurait pu rejoindre la destination avec un simple destroyer, mais ce n'était pas Feldyn et même la taille de moustique d'un destroyer et son armement probablement inoffensif avait de quoi surprendre tout de même. Le chargement de variétés de thés rares était déjà dans la soute accompagné d'une tenue plus adaptée pour une telle occasion que la tenue protectrice de vol qui avait des aires d'armure de combat. 

Son aide se pencha à l'interieur du coqpite et leva son pouce après un rapide contrôle, les systèmes d'ejection étaient près a remplir leurs offices et les sangles étaient parfaitement ajustées. L'aide disparut après un bref salut réglementaire et Katherine fit se verrouiller visière de casque et coqpite. Elle augmenta ensuite progressivement la puissance de son propulseur afin de se remémorer tous les petits tressaute enta d'hésitation qui lui étaient si familiers. Toutes les gouvernes atmosphériques furent ensuite testées et aucun problème décelé que se soit par Katherine ou le système automatique du chasseur. La Dame lança alors son engin hors de son boxe de rangement et traversa l'immense hangar principal et son activité frénétique par pur plaisir avant de traverser les champs de force et de se retrouver dans l'espace, enfin libre. Le navigateur afficha les informations pertinentes relative a leur destination et lui indiqua quelques routes possibles et les durées de trajet estimées. Le navigateur ne laissait jamais rien au hasard, mais adorait mettre à l'épreuve sa maîtresse, une très vieille habitude. 

Comme d'habitude, le choix fut aisé et le messager se glissa entre les couches d'espace afin de rejoindre sa destination, le commodore du seigneur Leamas le tout pour partager un simple thé.

[Leamas]

Tour de contrôle a navette non identifiée, vous répondez désormais au matricule 48RPZ32, j'épelle 48 RPZ 32 K: 2 fois 2 … 2 fois 4 … Roméo … papa … zoulou … deux et un … un et un … kilo.
...
Tour de contrôle a navette 48 RPZ 32 K, répondez.
...
Tour de contrôle a navette 48 RPZ 32 K, nous activons la procédure J35, conformez vous au jeu d'instruction préétablies.

Tour de contrôle a passerelle auxiliaire, une navette non répertoriée tente d'accéder au hangar principal. Immatriculation 48 RPZ 32 K. La procédure J35 a été activée.

Pendant ce temps, sur la passerelle de la soute aux navettes, Leamas faisait les cent pas... L'impératrice de Cristal ne devrait plus tarder...
Une alarme retentis soudain... fermeture du hall, détournez vos navettes sur une orbite proche du politburo … activation du protocole J35.

Leamas quitta soudain sont poste... il comprenait soudain ce qui venait de se passer... non avertie des protocoles bien particuliers d'ouverture des télécommunication, dame Talkesh n'avait surement pas modifié son émetteur récepteur... la communication avait du apparaître a son système de navigation comme des rayons cosmiques ou des interférences... Le pire pouvait arriver... quelle gaffe diplomatique se serait... Les quartiers réservés aux militaires étaient situés une des extrémité de politburo afin de pouvoir créer une ligne de front en cas d'abordage et de reprendre le vaisseau plus aisément... Certains personels avaient étés formés a réagir a se type de cas, et cela faisait du commodore une forteresse imprenable avec des nids de mitrailleur surplombant tout les espaces ouverts, des pièges activables en cas d'urgence (et surtout, réutilisables...), des passages secrets, et surtout des commandos habitués a l'intervention par des missions choc visant a faire passer a certains déviants des messages tout aussi « choc »

Leamas pressa donc le pas... a cette heure, la soute aux UAR (unitée d'assaut rapide devait être la seule ouverte... Il espéra que sa visiteuse ne portait pas d'armes... se serait de plus mauvais effet. Il arriva enfin dans la zone sure, en sueur...
lieutenant passez moi votre intercom. !

Les doigts du voïd suprême parcoururent rapidement les touches... il s'agissait du numéro standard activé uniquement en cas d'alerte... ainsi, il atteindrait directement le responsable de l'opération. Sur le politburo seul une vingtaine de personne connaissaient l'utilité réelle de ce numéro qui était indiqué comme celui du service 666 (entre le 665 et le 667), et c'était mieux ainsi. Comme prévu, il eu le responsable... Son holoportrait s'afficha sur l'écran du mur qui diffusait au paravent des vidéo surveillance
« ne tirez pas, j'arrive, des questions lieutenant?» conscient que son empreinte digitale sur la touche appeler créait un effet similaire sur l'écran relié a l'intercom du responsable... si ce n'est que se dernier voyait uniquement un drapeau rouge signalant sans doute possible qu'il s'adressait a un des pontes du politburo, il n'attendit pas les bafouilles du lieutenant.

Lorsqu'il arriva, la navette était déjà passée au détecteur d'explosif, le réservoir avait sonné et elle était maintenant dans un caisson blindé résistant a l'impact d'une tonne d'acier propulsé a plus de 15 Du/cycle ! 2Videment, empreint de son rigorisme de militaire moderne le lieutenant avait fait mettre en joue l'ensemble du peloton... il était loin le temps ou leamas avait du personnel compétant sous ses ordres... maudits soient les libéraux!

[Katherine Talkesh]

Katherine s'était étonnée de ne pas avoir reçu ni de code d'identification, ni même de canaux spécifiques de communication et avait donc supposé que le personnel de communication a bord du Politburo prendrait contact avec elle via le même canal qu'ils avaient utilisés jusque là pour communiquer.

C'était une erreur, mais au moins eut-elle la présence d'esprit d'ordonner à son navigateur de ne rien tenter contre la prise de contrôle des commandes qu'avait entammé le personnel du commodore afin de guider le petit chasseur de classe Messager jusqu'à un hangar où, l'imperatrice n'en doutait pas une seconde la menace serait inspectée de fond en comble. Lorsqu'ils scannèrent le messager, le navigateur baissa tous les bouclier susceptibles de gêner l'analyse afin que les opérateurs puissent constater que le petit chasseur monoplace à capacité interstellaire n'était pas une menace. Cela dit il ne put s'empêcher un commentaire acerbe sur le corollaire entre la taille des roubignoles et celle du cerveau du concepteur du programme ou du moins de l'opérateur du système de contrôle...

-Qu'il soit maudit pour son incompétence et sa couardise! Si seulement ses "attributs" pouvaient rôtir sous le soleil de Diréa!

La Dame ne pu se départir d'une hilarité proche du fou rire, n'ayant que rarement vu son navigateur perdre patience à ce point. Elle le calma tant bien que mal et ne réussit qu'à attiser un peu plus l'indignation de l'homme qui était lié à la machine:

-Non mais sérieusement, pour confondre système d'approvisionnement énergétique à fusion et engin explosif il faut être passablement à l'ouest! J'avais oublié que notre enfin se déplaçait par l'opération du saint Max ...

Si le navigateur s'était emporté ce n'etait pas pour rien en effet et le seul effet que ces explications eurent sur Katherine fut de la faire rire de plus belle. Après quelques minutes, elle finit par retrouver contenance et profita de l'intimité forcée
que lui offrait le sarcophage métallique ajoutée au brouillage déployé par son navigateur pour se changer et récupérer le paquet en kraft rouge sang qui contenait la précieuse cargaison de thé.

-Aller! Ouvre moi une porte dans notre paravent veux-tu?

Le navigateur s'assurant que l'atmosphère était respirable par sa protégée avant d'ouvrir le coqpite et de se préparer à créer la porte demandée avec le moins de subtilité possible. A peine la Dame prit-elle pied sur le sol du hangar que la porte demandée fut crée par son navigateur à travers la surface blindée. Elle sentis la fluctuation de l'espace caractéristique de la création d'un pont et n'eut aucun mal à imaginer la "porte" apparaitre au même moment de l'autre côté de ce système stellaire.

Ce fut donc avec un éclatant sourire que la dame franchit la "porte" et se planta, vêtue d'une simple robe blanche, les bras ornés de brassards en arcanite, ses cheveux tressés en une longue natte maintenue par des attaches stylisées du même métal, et prit une pose pleine d'assurance face aux fusils des gardes du commodore du seigneur Leamas. Elle remarqua assurément que l'accueille était des plus chaleureux, mais n'y prêta que l'attention qu'elle méritait: soit un minimum de vigilance.

-Seigneur Leamas, à votre demande et d'un commun accord je suis venue pour partager une tasse de thé avec-vous. Mais dois-je conclure du commité d'accueil que ces tasses ne sont plus d'actualité?