Developpement Empirium

[Gregotep]

Secteur E4/E5 :



A bord du commodore Galactica:
aucune agitation tout semblais calme , pourtant les scanners gravimétriques affichaient plus d'une centaines de canons pointé sur le vaisseau.
Un officier a l'air tendu de retour de la salle d'armement venais d'arriver dans la salle de contrôle principale du commodore un rapport à la main.



Major Gregotep la situation est très grave ce brusque changement de situation nous laisse peu de temps pour sauver nos vie ,nous ne somme pas équipé pour la guerre mais pour la récolte de minerais, notre vaisseau as presque toutes ces ossatures détruites suite aux nombreux sauts hyperpropulsion que nous avons effectué pour atteindre cette zone , nous n'avons pas les ressources nécessaires pour réparer, si ne serait -ce qu'un dixième des canons face à nous nous touche nous serons pulvérisé...



Le Major ne laissait trahir aucune émotion face à ce rapport, ce qui frappa l'officier, le Major étant connu pour son impulsivité et ses réactions immédiates.
Il pris le rapport des mains, le consulta quelques instant , resta quelques minutes de plus l'air absent puis dit d'un calme totalement contraire à son habitude:



Effectivement la situation est grave , nous ne pouvons pas supporter un portaillage de secours, des flottes de Junko Jull arrive du sud et de l'ouest du secteur, à l'est nous avons E5 et des frégates d'assauts de Faëinkar qui se dirige droit sur nous , nous ne pouvons nous défendre .

Cependant cela n'avance à rien de s'alarmer il reste encore une destination ou se déplacer, de plus je pense que les Seigneurs de la galaxie vont voir cette affaire au grand jour et peut être nous rejoindrons ou nous aiderons, dans tous les cas nous n'abandonnerons pas ce combat.



L'Officier regarda le Major d'un air perplexe face à son calme et effrayé par ce choix de destination.


Puis, d'une voix peu assuré il lui demanda :
Êtes vous sur de vouloir faire ce choix nous allons droit sur leur territoire nous ne savons pas les défenses qui se trouve la bas.
Quand aux autres seigneurs de la galaxie accepterons t-il de nous aider l'Empire n'est pas encore très apprécié il a un passé lourd.



Gregotep tout aussi calme lui répondit:
Faite moi confiance, et maintenant veuillez m'activer le transmetteur haute fréquence et informer l'équipage de nos choix.

Bien Major, transmetteur activé

Le Major prit une profonde inspiration et commença son appel a l'aide:



Seigneurs de la galaxie comme vous le savez tous l'Empire est entré récemment en guerre contre la Corpus Sanguinata d'une part pour aider la FSU à conservé et reprendre ses territoires et empêcher la CS de conquérir tout le centre de la galaxie , nous avions la FSU et l'Empire trouvé des accords de paix avec Junko Jull cédé à ses exigences nous étions même assez proche étant donné les nombreuses affaires commerciales conclu ensemble.

Cependant après avoir trahis la FSU pour le compte de la CS une première fois il a renouvelé cette trahison entrainant toute la GDC avec lui cette fois-ci, les forces qui commençaient à s'équilibrer suite à l'aide de nouveaux seigneurs dans ce conflit risquent d'être compromises.

C'est pourquoi nous vous demandons votre aide qu'elle soit ouverte en vous joignant à nous dans cette guerre ou bien discrète et sans danger pour vous.
Nous n'oublierons aucun geste les territoires libéré sont assez grand pour être partagé entre nous tous.

La FSU est le dernier rempart restant après il n'y aura plus de force centrale pour défendre nos territoires.

Nous préférons les dons pour des raisons économiques cependant nous somme prêt à acheter des flottes d'assauts échelonnés en plusieurs cycle si vous ne pouvez pas donner.

Merci d'avance à tous pour cette lutte pour la liberté.

Gregotep Diplomate et Ambassadeur Commercial de l'Empire.

[Ebola]

« Une sensation pareil de liquide brulant et enivrant, ça ne se refuse pas! », se disait le major Ebola comme il se vidait consciencieusement une fiole dans le gosier. « Ahhh! Cette pisse de Yak de contrebande, rien de tel! Saisi par les douanes, hé! hé!, tu parle! » conclut-il en s'envoyant derechef une rasade. « Ça c'est pas de la tisane de grand-mère! »

Paresseusement allongé dans son lit immense, emmitouflé dans une robe de chambre honteusement luxueuse et aux couleurs criardes, le major étudiait une énième fois ce sempiternel dossier « Junko Jull » de son ennui. Pour se donner du courage et s'éclaircir les idées, bien sur, rien de mieux que de s'en jeter un petit derrière la cravate, ou plutôt le jabot en soie en l'occurrence, négligemment mais élégamment passé autour du cou. Le problème principal du major en ce moment précis était de savoir ce qu'allait faire Junko Jull. Il était déjà sur place, avec une flotte puissante, mais on le sentait trop ami avec ces vauriens de CS. Ami voir carrément vassal, on ne savait pas trop. Comment alors faire basculer cet imprévisible seigneur dans les forces de la nouvelle alliance, lui qui clame une neutralité forcené? Les choses s'étaient
considérablement accélérées en seulement un cycle de guerre pour l'Empire!

Fatigué d'y penser, le major quitta son lit gigantesque et confortable. Les deux magnifiques jagonnes qui y dormaient poussèrent bien un grognement ensommeillé, pour la forme, mais retrouvèrent presque aussitôt leur innocence tranquilles de dormeuses. Devoir quitter une si charmante compagnie, ses maitresses du moment, tira un soupir de tristesse au major, qui se consola alors avec une lampée goulue du délicieux breuvage. Il se dirigea alors vers les panneaux de console de commande muraux, qu'il avait fait installer dans ses quartiers privés par commodité, et se pris à admirer l'image du Galactica qui emplissait un écran entier.

Cela ne faisait pas encore un cycle que les deux commodores s'étaient rejoins en ce point du cosmos. Le major ressentait presque physiquement la masse colossale du Galactica et sa tranquillité apaisante. Il le voyait glisser paresseusement à coté du Cœur de Chien, presque fasciné. Le commodore allié était piqueté d'impacts et de traces noircis dus aux nombreux sauts hypercosmiques récemment effectués, et à sa longue vie de baroude à travers tout l'univers, ce qui ne faisait qu'accentuer son impression de force et de sagesse. « Ces vieux pachydermes monumentaux sont tous simplement majestueux! », se dit le Major. Cette contemplation lui donna envie de trinquer au commodore allié et au major Gregotep. Ce qu'il fit sans tarder. Ensemble, ils allaient faire du bon boulot.

Ensuite, il posa son regard sur l'écran attenant, qui lui représentait une flotte impressionnante de 35 frégates d'assauts, bizarrement accompagnées d'un croiseur d'assaut solitaire. Le vaisseau amiral? Peut-être. Cette flotte intimidante portait le blason de Junko Jull, justement.

« Si seulement une telle force se tournait contre la CS! » pensais le major. « Junko Jull pourrait être un allié puissant...enfin, pour autant qu'on puisse faire confiance à se fieffé bonimenteur. Après tout, c'est un commerçant! »
La position de cette flotte était éminemment menaçante, et cela inspira de sombres pensées au major, qui pour les faire passer, se rinça un peu le gosier.


C'est à ce moment précis que la lumière changea, passant brusquement à un rouge violent. « Oh! Non! » fut la première pensée du major, tant il avait compris ce qui se était en train de se passer.
« Camarade Major Ebola? Fit une voie discrète mais ou perçait l'angoisse, sortant d'un haut parleur dissimulé dans les murs.
_Pourquoi est-on en alerte maximale, camarade commandant?
_La flotte de guerre du camarade seigneur Junko Jull viens d'ouvrir le feu sur nous. Plus que quelques secondes avant impact. Heu...quels sont tes ordres, camarade Major Ebola?
L'entendre de la voix du commandant n'était pas comme de le deviner: c'était pire. Poussant un soupir fatigué, il répondit:
_Tu crois aux dieux, camarade commandant?
_Mais! Non n'avons plus de dieux depuis la révolution! Tu nous a libéré de ces cultes rétrogrades!
_Et bien peut-être ai-je agi un peu précipitamment, parce que si jamais tu veux prier, c'est le moment, camarade », conclut-il, philosophe et désabusé.

Il n'eut pas le temps cette fois de boire un peu pour se consoler de rencontrer sa mort beaucoup trop tôt à son gout, avant de valdinguer dans la pièce, sous l'impact des tirs qui venaient de frapper le Cœur de Chien de plein fouet. « Refuser le dernier verre du condamné, c'est profondément injuste », se pris à penser le major alors que tout volait encore dans la pièce, dans tous les sens. Tout craquait, tout grinçait sous le formidable impact. La lumière tressautait à chaque coup, tout se retournait, il entendait des choses indéterminées exploser en claquements sourd et vibrant, loin dans le ventre du Cœur de Chien blessé. De gigantesques secousses frappaient le commodore et l'agitaient en tout sens, tant que la salve grondante n'avait pas finie de l'écraser, dans un bruit infernal. Le « Cœur de Chien hurle de douleur! Il accouche de sa propre destruction! », se dit le major en une pensée fugitive. Cela semblait ne devoir jamais s'arrêter.

En vérité cela ne dura qu'un poignée de longues secondes, longues comme l'éternité, mais finalement à la tempête succéda le calme. Étalé au sol, couvert d' ecchymoses, le major se demandait s'il était encore vivant. Pour se le prouver, il se mit en devoir de remettre la main, en premier lieu, sur une de ces flasques au milieu du capharnaüm invraisemblable qu'était devenu son quartier privé. La brulure familière le rassura indiscutablement, il était encore en vie. Pour en être bien certain, et gouter pleinement à une vie retrouvée, il se l'assura jusqu'à la dernière goute, puis déboucha une nouvelle bouteille.

A présent il avait les idées un peu plus nettes, et savait ce qui lui restait à faire. Commencer par faire fusiller le commandant du Cœur de Chien, à qui il avait eu la faiblesse de conseiller la prière. Trop dangereux pour la propagande. Et puis il ferait un parfait bouc-émissaire pour cette lamentable déculottée.

Une équipe médicale émergea dans sa chambre, et se mit à l'ausculter. « Ouf! Alors ils ne sont pas tous morts dans ce tas de ferraille! » se dit-il. « Mais comment le commodore à put résister à une attaque pareille? »
« Trouvez moi le camarade commandant, ordonna t-il aux infirmiers.
_Il est mort, répondit l'un d'entre eux. Le slot ou il se trouvais à été emporté. »
Un soucis de moins. Il faudrait toutefois trouver d'autres bouc-émissaires.
« La commandante en second alors!
_L'intercom fonctionne toujours, camarade major Ebola.
_Merci. Il y a beaucoup de morts?
_On ne sais pas encore. Principalement des soldats.
Utilisant alors l'intercom:
_Camarade commandante en second? Ici Ebola! Quels sont les dégâts?
_En cours d'évaluation, camarade major Ebola? répondit la voix fatiguée. Mais important, c'est certain. Il semble que nous soyons pratiquement détruit, et le commodore est presque totalement hors d'usage. On ne sais pas si les systèmes de secours vont tenir le choc. On aurait même pas du résister d'ailleurs.
_Cette bestiole est faite pour ça, rassure toi la dessus, camarade commandante. Comment se fait-il qu'on ait survécus?
_Il semble que tous les canons n'aient pas fait feu sur nous. Le Galactica a du prendre sa part de souffrance lui-aussi! On attend confirmation, mais il est toujours prés de nous, donc il a résisté lui aussi. Étrangement, il ne montre aucun signe d'altération supplémentaire. Par contre, la frégate d'invasion qui nous accompagnait, elle, a disparue des radars. Ils ne répondent plus.
_Alors ils sont perdus. Une armée entière, bon sang! »

Une bon coup de gnôle à leur mémoire, ça ne fait pas de mal de penser à eux en ces sombres instants. Ça leur ira très bien comme oraison funèbre: Le Premier Camarade Major Ebola, le Libérateur en personne, boit un coup en votre mémoire, les gars! Ça vaut bien toutes les médailles posthumes.
« Les manœuvre d'évacuation du Cœur de Chien sont presque prêtes, camarade major Ebola. On les lance dés que tu en donne l'ordre.
_Évacuer? Qu'est-ce que c'est que ces conneries?! On évacue rien du tout! Tout le monde à son poste, paré au combat!
_Mais camarade...
_J'ai dit! » Aboya t-il, péremptoire.


A présent, tout était enfin clair, et le chemin à suivre tout tracé. Junko Jull, ce traitre, ce menteur, ce capitaliste bourgeois en somme, avait brutalement choisi son camp et montré son vrai visage: il était ennemi de l'Empire. Son dossier était clos.

L' Empire était mis en difficulté par la nouvelle donne politique. Voire même sérieusement dans la mouise! Mais pas encore abattu, ça non, pas encore neutralisé, certainement pas! L'Empire avait encore du répondant, et il se relèverait, comme il l'avait déjà fait par le passé, et leur tiendrait la dragée haute, à tous ces capitaliste pourris et ces conservateurs bourgeois puants, vendeurs de désolation!


L'écran principal de la console murale se ralluma, et dans un grésillement incessant, le visage du major Gregotep apparue.
« Ebola? Vous avez besoin d'assistance! On vous envoie de l'aide immédiatement. On a tout vu, c'était formidable!
_Formidable?
_Enfin je veux dire...impressionnant. On vous a sincèrement cru perdu, ici.
_Nous aussi!
_Ça à sauté et allumé dans tous les sens! On a vue des morceaux entier partir dans le vide!
_Mais, et vous? Vous n'avez pas été touchés, Gregotep?
_Non, on ne nous à pas tiré dessus. Une chance sinon nous aurions été détruit à coup sur: le Galactica n'était pas en si bon état que le Cœur de Chien. Junko Jull a concentré sa puissance de feu sur vous.
_Il a eu notre frégate d'invasion.
_Oui on sais: on vois les bottes de vos soldats flotter jusqu'à nous. Elle était pleine si j'en juge par toutes ces bottes!
_Votre aide est plus que la bienvenue, Gregotep. »


Le major était serein à présent. Il existait encore un grand espoir, l'avenir ne s'annonçait pas si sombre, parce qu'il savait qu'il pouvait compter sur d'indéfectibles alliés. Et il n'y avait pas que ceux de l'Empire, mais bien d'autres œuvraient déjà, ou sous peu, à la destruction de la CS, et à présent à celle de son chien de garde Junko Jull.

« Allez, un dernier coup de gnôle, parce qu'on a du pain sur la planche! » se rassura t-il une dernière fois, flottant dans son peignoir tout défait.