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Developpement Empirium
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Professeur Tryphoon Clavier à intelligence artificielle

Inscrit le: 09 Mar 2009 Messages: 303
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Posté le: Mar 20 Oct 2009, 07:55 Sujet du message: La quête d'un scientifique |
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Chapitre I : L’arrivée.
TÛÛÛT – TÛÛÛT – TÛÛÛT – TÛÛÛT ….
L’alarme stridente retentit dans l’atmosphère calme et glaciale. Une voix métallique, dépourvue de chaleur surgit lorsque le bruit assourdissant se tut.
- Avaries détectées. Saut hyperespace interrompu. Éveil de l’équipe D lancé.
La voix répétait continuellement ces mots. Dans un même temps, des diodes multicolores et des écrans s’illuminaient, les ordinateurs s’initialisaient, les différents programmes se mettaient en route, les contrôles s’activaient et défilaient sur les écrans.
« Mais que quelqu’un la fasse taire ! »
Ce fut la première pensée. Puis ce fut le froid intense et mordant qui se fit sentir. Le frisson qui lui parcouru l’échine lui fit penser qu’il devait faire une température proche des -10°C. Cependant, il se rendit compte que celle-ci remontait très rapidement. De la condensation se formait sur les parois de son caisson.
Une douleur intense fut la seconde sensation ressentie. Tous ses muscles étaient endoloris, les articulations ankylosées. Une légère vibration dans l’air lui indiquait que les appareils du caisson se mettaient en route pour remettre son corps après sa léthargie. La douleur laissait progressivement place à une chaude sensation de bien-être. L’un après l’autre, les doigts retrouvaient leur mobilité.
Le caisson s’ouvrit au bout de quelques minutes et pourtant l'attente sembla beaucoup plus longue. Lentement, son bras se leva pour que sa main puisse s’accrocher au bord et lui permettre de prendre appuis pour sortir. Cette action fut plus simple que ce qu’il appréhendait. Et oui, c’était pour lui son premier grand voyage malgré son âge. Il était plus habitué aux bureaux, aux laboratoires et salles de cours qu’aux vaisseaux spatiaux ou aux voyages interstellaires avec leurs lots d’aléas en tout genre. Et là, il allait être servi. Il commençait fort, très fort.
Il fut d’abord étonné de voir qu’il était le premier réveillé alors que si l’ordinateur central avait suivi les procédures établies par d’autres que lui, le commandant en second devait être à sa place. Pourquoi l’ordinateur n’avait-il pas suivi les procédures ? Un bug ? Les avaries annoncées en étaient-elles responsable ?
- Ordinateur. Où sont les équipes A, B et C ? Pourquoi n’ont-elles pas été réveillées ?
- Équipe introuvable.
- … Que racontes-tu ? Comment ça : introuvable ? Quelles sont les avaries ? Et quelles en sont les causes ? Pourquoi m’as-tu réveillé en premier ?
- Introuvable car absente du vaisseau.
Avaries détectées : majeure partie des modules disparus. Ne reste que quelques soutes, modules commerciales et minières. Tout reste disparu.
Flotte passée dans perturbation inconnue. Flotte dispersé. Ne reste que commodore et croiseur complexe.
Éveillé en premier car plus gradé à bord. Attends ordre.
La nouvelle fit son effet. Elle semblait incroyable mais pourtant elle était vraie. Le rapport avarie qui s'affichait le montrait : la majeure partie du vaisseau ainsi que son équipage avait disparu en même temps que le reste de la flotte. Qui plus est, il devenait le commandant de cette mini-flotte. Les survivants ne devraient leur salut (ou leur mort) qu’à ses décisions. Le poids des responsabilités venait de s’abattre sur lui (et sur son estomac). Les jambes flageolantes, il se dirigea en titubant vers les waters sans arriver à temps. Son contenu stomacal fut sur ses pieds.
- Attends ordre
Un vrombissement se fit de plus en plus perceptible. Une porte s’ouvrit et un robot ménager apparu. Il ramassa les dégâts de son stress. Qu’allait-il faire ? Quelles étaient les priorités ? Son cerveau bouillonnait mais son pragmatisme pris le pas sur le reste.
- Ordinateur. Lance un diagnostic exact des dégâts causés et des réparations urgentes. Réveille les équipes de maintenance pour leur permettre de procéder à celles-ci.
Dirige-toi vers la planète habitable la plus proche.
Dès leur réveil, il les mit au courant de la situation. Ils se mirent à la tâche directement pour assurer la survie de tous. Pendant que ceux-ci travaillaient, le reste des passagers fut réveillé. Une question fut vite abordée : qui allait diriger la destinée de tous ? En théorie, c’était le professeur Tryphoon le plus gradé et toujours en théorie, cela faisait de lui le commandant. Mais plusieurs voix se firent entendre et son inexpérience fut mise sur la place publique. Cependant, une autre partie des personnes présentes sur les différents vaisseaux étaient pour le suivre. Il fut donc décidé qu’une élection serait programmée lorsque les différentes réparations auraient été effectuées.
La cabine du commandant fut tout de même attribuée au professeur en attendant. Il s’y retira durant quelques heures. Il avait encore un peu de mal à réalisé ce qui lui arrivait. Il s’effondra sur le lit et s’endormit immédiatement. Toutes ces émotions l’avaient vidé. Cependant, dans les jours suivant, il fit preuve de cohérence, d’une autorité naturelle et de judicieuses décisions. Les travaux se terminèrent alors que la flotte arrivait en vue d’une planète. Les élections furent rapides car ses connaissances des vaisseaux, ses prises de décisions, son charisme avaient convaincu une bonne partie de ses détracteurs. Le professeur fut élu à 95% des voix.
Il décida néanmoins de mettre en place un comité de direction. Ce n’était pas sans arrière pensée. Ces jours passés, il avait beaucoup réfléchi et il en était venu à la conclusion qu’il s’agissait de la meilleure solution. Il demanda donc à Trichocomaceae de s’occuper de la diplomatie et à Pseudomonas du commerce, vu qu’ils approchaient de la première planète. Il s’occupa aussi de l’ordinateur central. En effet, la voix nasillarde et impersonnelle lui tapait sur les nerfs. Il dota donc cet appareil d’un tout nouveau logiciel d’intelligence artificielle de sa composition, d’une voix plus charmante et le nomma HHV-5. Il envoya les deux membres du comité avec une délégation sur la planète.
La mission était d’établir des contacts avec les populations indigènes et d’avoir de plus ample renseignements sur la galaxie où ils se trouvaient présentement échoués. De plus, ils devraient voir s’il y avait moyen d’obtenir du matériel pour reconstruire les modules perdus. Les résultats furent bien meilleurs que ce qu’il aurait pu prévoir : la population avait décidé au bout d’un mois de se mettre sous leur autorité. Un indigène, appelé Filoviridae, fut nommé chef des armées. Il commença à recruter et à former de nouveaux soldats. Le professeur n’était pas en reste. Vu ses compétences primaires, il était responsable (en plus d’être le directeur du comité) de la recherche. Il avait mis au point des droïdes de combat pour aider les troupes nouvellement formés. Mais il ne comptait pas en rester là et investi une bonne part de leur moyen dans la continuité de la recherche. |
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Professeur Tryphoon Clavier à intelligence artificielle

Inscrit le: 09 Mar 2009 Messages: 303
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Posté le: Ven 30 Oct 2009, 22:30 Sujet du message: |
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Chapitre II : La première découverte.
Cela faisait près d’un mois qu’ils étaient arrivés à proximité de la planète. Les différents rapports venant de la mission d’exploration étaient excellents. Ils avaient pris contact avec les indigènes. Ils avaient nommée la planète Yria. Celle-ci se trouvait dans la galaxie d’Ivée non loin de celle de Feldyn. Le professeur pensait qu’il serait bien d’améliorer encore plus les relations avec eux. Ils pourraient leur servir de base de développement.
Ses réflexions furent brutalement interrompues par l’entrée fracassante de Trichocomaceae. Il était suivi par une personne de petite taille mais bien charpentée. Son visage était couvert de cicatrices. Sa barbe hirsute, son nez de travers semblant avoir été cassé à plusieurs reprises, sa bouche tordue lui conféraient un air barbare et ignare. Cependant, si vous étiez attentif et que vous ne vous arrêtiez pas aux apparences, vous seriez très vite intrigué par son regard intelligent et pénétrant. Il semblait en alerte, attentif à tout et prêt à réagir au moindre danger. Ses muscles saillant étaient tendus sous sa tunique. Trichocomaceae était tout l’inverse. Il était grand et élancé. Son visage était doux, inspirant la confiance. Son nez aquilin, son sourire, son rire enchanteur vous mettait à l’aise tout de suite. Mais comme pour son invité, il ne fallait pas se fier aux apparences. Derrière ce sourire enjôleur se cachait un véritable esprit retors. Il valait mieux l’avoir dans ses amis plutôt que ses ennemis.
- Professeur ! Je suis heureux de vous revoir, commença-t-il. Comme vous le voyez, je ne suis pas venu seul. Je vous présente Filoviridae. C’est un fier combattant d’Yria.
- Enchanté. Mais que me vaut le plaisir de vous voir ?
- Et bien, vous ne devinerez jamais. La population d’Yria souhaite se mettre sous notre autorité. Filoviridae a chassé les dirigeants en place. Il souhaite nous aider dans notre établissement. Je pensais que nous aurions pu l’inclure dans notre comité.
- Très bien. Au vu de ses capacités, nous pourrions peut-être le nommer chef de nos armées ?
- Ce serait un honneur pour moi, dit-il. Je vais lancer le recrutement et la formation de vos troupes. Mais si je pouvais me permettre, je vous inviterais à venir sur notre planète pour faire connaissance avec votre peuple, apprendre nos coutumes et notre manière de vivre.
- Et bien faisons comme cela. Trichocomaceae, faites apprêter ma navette, je vous prie.
La navette perça rapidement la couche nuageuse et le professeur pu découvrir les magnifiques paysages d’Yria sous le soleil couchant. Les rayons embrasaient les champs de ce qu’il semblait être des céréales. La cime de gigantesques arbres rougeoyait. Les neiges éternelles des montagnes se paraient des dorures les plus subtiles qui soient dans cet univers. Le vaisseau parcourait rapidement ces paysages que le professeur admirait mais son attention fut soudain attirer par un éclat dans l’horizon.
- Pilote ! Virez sur la droite.
Le pilote comme les deux autres passagers furent surpris par cet ordre. Il hésita un instant.
- M’avez-vous entendu ? Virez à droite immédiatement ! Dans le cadran 78-96Z.
- Professeur ? Que se passe-t-il ? Nous devons nous rendre au village, précisa Trichocomaceae.
- Je veux vérifier une chose auparavant.
Et le professeur se mura dans un silence inébranlable. Il ne répondit à aucune question. Il resta son attention fixée sur l’horizon, corrigeant de temps à autre la trajectoire du pilote. Au bout d’une dizaine de minutes, il pointa du doigt l’horizon. Les autres regardèrent et il leur fallut du temps et de la concentration pour voir ce que désignait le professeur. Sur l’horizon se détachait une sorte de tour d’un blanc éclatant malgré la lumière rougeoyante ambiante. A ce stade, elle ne dépassait pas de plus de quelques centimètres les alentours.
- Filoviridae, qu’y a-t-il dans cette direction ? Quelle ville se trouve dans cette direction ?
- La planète n’a pas de ville. Nous n’avons que des villages. Nous ne sommes pas encore très développés. Et dans cette direction, il n’y a que du désert ! Je ne vois pas ce que peut être cette « Chose ».
- Pilote, rapprochez-vous. Je veux observer ça de plus près. Augmentez la vitesse !
- Est-ce vraiment prudent, professeur ? La question venait de Trichocomaceae. Nous ne savons pas ce qui se trouve sur place. Filoviridae, sais-tu qui pourrait avoir construit cette « tour » ?
En effet, au fur et à mesure que la navette s’approchait, la « Chose » (faute de pouvoir l’appeler autrement à ce stade du récit) prenait la forme d’une gigantesque tour. Mais la situation prenait une allure de plus en plus bizarre. Cette tour semblait grandir étrangement. Comme si c’était une plante qui grandissait. Tout à coup, Filoviridae s’écria :
- Pilote, ralentissez immédiatement. Soyez prudent. Très prudent.
Le visage de Filoviridae avait pris une teinte proche de celle de la production mammaire d’un mammifère de leur planète d’origine. Il ne semblait pourtant pas homme à s’émouvoir pour si peu. D’ailleurs, peu de choses pouvaient effrayer notre « p’tit gars », comme l’avait surnommé Trichocomaceae. En voyant les visages interrogatifs du Professeur et de son nouvel ami, il se sentit obliger de s’expliquer.
- Nous avons une légende sur ce monde. Jusqu’à ce jour, j’ai toujours cru qu’il ne s’agissait que de superstitions, de fadaises. Mais là, je suis bien obligé de reconnaître qu’il doit y avoir un fond de vérité. Ce que vous voyez là est sûrement une manifestation du magohantrisse ! D’après la légende, ce serait un animal très mystérieux doté de pouvoirs très particulier. Personne ne sait exactement ce que c’est mais des témoignages de ses manifestations sont nombreux.
La navette se posa à distance et les trois compères observèrent cet étrange animal avec les lunettes tactiques. Et ce qu’ils virent les marqua à jamais. La tour continuait à grandir puis l’extrémité supérieure commença à s’élargir pour prendre l’aspect d’une antenne parabolique. Un frémissement empli l’air et augmenta pour devenir d’abord une vibration pour finir par une trépidation. Elle vous prenait aux tripes. Soudain, une détonation provoquée par une décharge électromagnétique fit sursauter tout le monde. Elle provenait de la tour. Immédiatement après, l’édifice explosa en milliard de bulles. Ils se regardèrent complètement interloqués. Une sonnerie les sorti de leur stupeur. C’était le commutateur du Professeur.
- Professeur ! Professeur ! Ici, c’est Ecoli. Il vient d’arriver un truc de bizarre…
- Que voulez-vous dire Ecoli ? Quel est le problème ?
- Une navette nexus et une frégate minière de la flotte viennent d’apparaître comme par magie. Aucune déformation magnétique causée par un saut. Il n’y avait rien il y a une minute et quand je relève ma tête, ils étaient là. Je ne comprends pas.
- Des nouvelles des équipages ?
- Attendez…. Juste à l’instant ! Ils viennent de prendre contact pour savoir ce qu’ils se passaient. Ils ne comprennent pas ce qu’il se passe aussi. Ils étaient avec le reste de la flotte. Ils venaient de sortir de l’hyperespace. L’Amiral venait de se rendre compte de notre disparition et faisait l’appel des autres flottes pour voir qui d’autres manquaient quand tout à coup, il y a eu une déformation spatiale et ils se sont retrouvés avec nous.
- Aucune autre bizarrerie à signaler ? |
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